Vous critiquez les personnes qui ne fonctionnent pas comme vous ?
La critique vis-à-vis des personnes qui ne vont pas assez vite, qui ne comprennent pas ce qu’on leur demande, qui ne font pas les liens, … ça vous parle ? Avez-vous conscience de critiquer les autres de façon exagérée ? Tout le monde n’a pas la même vision qu’une personne à haut potentiel, et tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Cela n’a rien de bien ou pas, c’est juste comme cela. C’est un piège courant que de glisser dans la critique d’autres idées ou de mode de fonctionnement que les siens (et ce n’est pas réservé au comportement haut potentiel). Soyez vigilant : évitez de demander aux autres de vous suivre dans votre rythme ou votre manière de faire les choses, tout le monde n’a pas les mêmes atouts, ni l’envie de se conformer à vos idées … même si vous êtes convaincu d’avoir raison !
Un bel exercice consiste à accueillir l’autre tel qu’il est et qu’il fonctionne, inutile de vous énerver ou de pester, cela ne va rien faire avancer … au contraire c’est un risque important d’incompréhension entre 2 personnes et d’auto-énervement.
Quand votre comportement haut potentiel vous empêche de prendre du recul face à l’autre
Si vous vous sentez souvent influencé par votre entourage au point de douter de vous et de vos idées … il est temps de prendre du recul. Entendons-nous bien, je ne vous invite pas à couper le lien, mais plutôt de changer de perspective et donc de contexte. Et qui dit contexte, dit bien entourage ! Cela demande parfois du courage de se positionner, en particulier si vous avez des idées bien différentes de celles de votre entourage. Cela demande du temps de clarifier ce qui est juste pour vous, ce que vous voulez défendre et comment vous pouvez argumenter votre point de vue. Difficile à faire si vous avez le nez dans votre contexte habituel.
Un point de repère : vérifiez votre taux d’énergie en fonction de la personne avec qui vous passez du temps et de ce que vous osez aborder avec elle. Votre énergie monte : un indicateur qui montre que vous êtes sur le bon chemin.
Convertir les sceptiques : vous êtes certain d’avoir raison
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J’Aime avec un grand A 🙂
Très parlant.
Article clair et didactique. Si j’ai bien compris :
1/Penser que respecter l’autre c’est aussi être patient par rapport à sa relative lenteur de réaction.
2/ Bien identifier le contexte dans lequel investir son débat.
3/ Mettre son intelligence et son empathie au service de sa propre communication pour convaincre.
Tout à fait ! J’ajouterais que l’idée n’est pas tant de mener un « débat » mais bien de transmettre ce à quoi nous croyons pour faire avancer les choses. Pas imposer, juste expliquer pour permettre de co-créer et échanger
Beau message pour cette fin de semaine et ce long we qui s’annonce..Thanks:)
🙂
Je suis dans un milieu professionnel ou mon décalage est très important , j’ai l’impression que c’est à moi de faire tout le temps des efforts de communication, de compréhension , en open Space c’est d’autant plus compliqué que je suis hypersensible au bruit et aux odeurs. JIl faut réussir à se créer une petite bulle une soupape , pour moi une collègue qui ne sait pas que je suis HP mais qui m’écoute avec bienveillance .
Merci pour tous vos articles et pour le congrès
Merci Gaelle ! Vive la collègue qui vous écoute. C’est précieux.
Hyper sensible, mon emphatie me facilite les contacts. J’opere en seduction permanante. Mais des qu’il s’agit de moi ds la relation tout s’enmele ds ma tete et je ressens que je sonne faux tres souvent. En particulier ds mes rapports marchand ou galeriste ou editeur
Un pas à la fois Jérôme, petit à petit oser exprimer ce qui est juste et voir ce qui s’en dégage. C’est parfois surprenant.
Tes articles sont très clairs et bienfaisants! bravo Nathalie! quel chemin parcouru depuis le Québec!
Nos méthodes sont différentes et cependant je me sens concernée et touchée par ton travail.
J’espère te revoir et partager avec toi.
Dominique
Bjr,entendez-vs hypersensible comme hyperémotif ?! Merci,Veronique.
Simple comme bonjour, et pourtant ? Merci à vous surtout !
Pas question de faire des concessions avec les gens de la norme ils sont tous d’une grande médiocrité. LES ARTICLES SONT D’une très haute qualité merci;chaleureusement marc
Merci pour votre retour sur la qualité des articles Marc
J’ai le sentiment que c’est un peu plus nuancé que cela, j’ai la chance d’avoir des amis très dans le « norme » (et encore on peut se demander comment définir cela). Ils sont juste aussi humain et positif que nous … aurais-je tant de chance ? Non non je ne crois pas que je sois la seule, rassurez-moi
Bonjour Marc, votre post me met mal à l’aise lorsque vous qualifiez les personnes dans la norme « d’une grande médiocrité »… cela me renvoie à une idée de clivage qui me dérange intrinsèquement et m’évoque une vision « extrême » avec une notion d’exclusion et de supériorité aux autres. Quand aux concessions, elles sont à mon sens indispensables mais toujours dans le respect de soi et de l’autre.
Je suis HP et toutes les personnes qui m’entourent sans distinction HP et NON HP ont TOUS sans exception quelque chose à m’apporter.
Très clair, Nathalie ! 🙂 et je m’y reconnais bien… Enfin, j’ai fait quelques progrès… mais ce n’est pas toujours évident 🙂
Je n’ai pu m’empêcher de visualiser des fleurs pour chacun de ces points :
Vous critiquez les personnes qui ne fonctionnent pas comme vous ? Impatiens et parfois Beech
Vous ne savez pas prendre du recul face à l’autre ? Walnut
Convertir les sceptiques : vous êtes certain d’avoir raison : Water Violet
Et tôt à fait d’accord avec Claire pour les fleurs ! Surtout impatiens 🙂
Aah les fleurs de Bach, très efficace !
Juste, mais 🙂 …. Il s’agit aussi et surtout, de ne pas se perdre dans les autres, en oubliant ses propres besoins et sa manière de fonctionner. Il est certes important de faire un effort pour les personnes moins en mesures de comprendre rapidement les choses et avec bien moins de sensibilité qu’une personne HP, mais il faut aussi avoir ses limites et ainsi s’entourer de personnes à même de nous comprendre et ne pas avoir à prendre en charge les autres continuellement. Car ce rôle là est épuisant et ça s’appelle de la co-dépendance. Je n’ai pas le sentiment que les personnes haut potentiel ou simplement plus intelligentes que la moyenne et vraiment épanouies, ont commencé à faire 100.000 concessions et à se plier en quatre, pour ceux qui ne comprennent pas ce qu’ils communiquent. Il est très important de ne pas devenir une « maman » ou « papa » (pour les hommes) universels, et de trouver des « membres de sa tribu » 🙂 Ca allège considérablement le quotidien. Et de faire porter la culpabilité aux HP (qui ont tendance à déjà culpabiliser beaucoup) de ne pas être assez là « pour les autres » alors que nombre essaie justement déjà trop de s’adapter au monde tel qu’il est, n’est pas forcément très heureux 🙂
C’est très juste Catherine !
Ma grande difficulté à moi aussi est de me limiter dans la communication et le / les pas que je fais vers les autres. Car parfois on se heurte à un mur, souvent même, et il est destructeur de vouloir continuer à communiquer à tout prix, de ne pas accepter que l’on est tombé sur un mur. Pour moi l’important est d’arriver à me fixer des limites dans mes efforts de communication, et ça requiert pratiquement un plan d’actions fixé à l’avance !
L’enjeu est le respect de soi-même. Savoir lâcher prise dans la communication suivant le contexte, voilà la grande difficulté.
Merci Catherine, tout est dans l’équilibre comme souvent
L’article sur les 3 attitudes qui empêchent de faire passer son message… est bien écrit et de base selon moi pour avoir des relations à harmonieuses avec autruie.
Mon mécanisme de protection habituellement lorsque je n’arrive pas à faire passer mon point de vue est cependant bien plus souvent de me taire plutôt que de me lancer dans un débat enflammé. Le respect n’est pas la priorité de tout les interlocuteurs je trouve que souvent avoir raison est plus valorisé que d’être ouvert au dialogue.
L’énergie pour revenir à la base d’un raisonnement pierre par pierre est souvent plus importante que l’intérêt de l’autre à écouter un point de vue différent. Ou est-ce seulement ma perception?
L’optique de changer le contexte est intéressante j’ai d’ailleurs fait beaucoup de ménage dans mes relations mais, en changeant le contexte et l’entourage il ne reste pas beaucoup de monde avec qui dialoguer dans mon cas!!
Pareil en milieu pro.épuisant d’essayer de convaincre alors seulement quand indispensable.trop en décalage, des opinions à exprimer avec prudence car le retour peut être très rude, on sent aussi quand ce n’est pas la peine.. Cependant des pratiques appliquées.
Oui Christel, cela me semble important d’être au clair sur ce point
Bonjour Roxanne, mon expérience : en se respectant et en respectant l’autre il se passe des choses intéressantes dans nos relations y compris dans les nouvelles possibilités de relations.
Roxane merci de ton témoignage, je ressens exactement la même chose. Au point de ne plus retourner dans mon secteur pro, alors qu’il s’agissait pour moi d’une vocation. L’impression d’être vidée après chaque échange, répétition, sans compter l’absence d’écoute ou simplement l’incapacité de compréhension de l’entourage… J’espère que tu rencontreras d’autres « ovnis » émotifs et « intelligents », ça fait comme une bulle d’oxygène !
Excellent rappel pour une communication réussie et enrichissante. L’empathie est la clé. Nous sommes pourtant bien équipé avec notre hypersensibilité! À nous de l’orienter vers l’autre pour accroître le niveau d’échange.
Merci pour cet article! Je mettrai ces conseils en pratique dès aujourd’hui!
Avec plaisir Karine
Bonjour Nathalie,
Je me reconnais totalement dans ce que vous dites.
Pour ce qui est du troisième point convertir les sceptiques encore faut-il qu’ils veulent bien se mettre autour d’une table et écouter.
Et peut-être n’est-il pas intéressant de mettre son énergie dans le fait de convaincre car il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre n’est-ce pas. Merci Elisabeth
Merci pour cet article très intéressant.
Un frein à la bonne communication peut, dans mon cas, être lié à la barrière de la langue ou les limites du langage. Je m’explique. Il ne s’agit pas ici d’un problème lié à la connaissance d’une langue. Il s’agit de la manière de traduire en mot une idée complexe (pour nous ou pour l’autre), qui nous paraît évidente, parce qu’on la ressent comme telle mais, très difficile à traduire en mots. Et a fortiori si l’on constate que la personne à qui l’on s’adresse ne comprend pas. C’est un peu la panique, le désespoir et l’envie de juste se connecter à l’autre pour qu’il/elle comprenne l’idée telle quelle sans passer par des mots.
Avoir raison, une question d’ego ? Pour un HP, avoir raison est-ce avant tout une question d’ego ? Ou alors juste l’envie de partager, faire comprendre et appliquer, pour le bien de tous, l’idée qui nous semble correcte ?
Jusqu’où devons nous aller dans l’envie d’avoir raison ou pas ? Le fait d’être HP ne nous prémuni pas de faire des erreurs ou d’être à côté de la plaque. Au moins, de temps en temps. Il faut pouvoir l’accepter, apprendre quand défendre une idée ou non.
Se taire, est-ce une bonne option ? Sans doute lorsque l’on atteint les limites de ce que l’autre peut entendre.
Parfois de bonnes surprises. Une anecdote à ce sujet. Il y a quelques temps déjà, je vais en réunion pour résoudre un problème d’importance. Une dizaine de personnes autour de la table. La réunion commence et d’emblée, je viens à la proposition d’une solution qui me semble applicable. Celle-ci est illico refusée car jugée trop compliquée et irréaliste. Un peu frustré, je décide de me taire et passe les deux heures suivantes à écouter l’assemblée, petit à petit, un par un, idée par idée, reconstituer mon idée de départ. Si je m’étais battu pour cette idée, elle ne serait jamais passée. Le silence a, sans doute, parfois ses bienfaits.
HP ou pas, nous sommes tous soumis à la tentation de l’égo un jour ou l’autre. Et effectivement jusqu’où aller ?
Pour ma part, j’évalue souvent l’enjeu … en d’autres termes, si je laisse tomber qu’est-ce que je perds ? Est-ce si important ? Est-ce en lien avec mes blessures ?
Merci pour la clarté de votre article, Nathalie. Un seul bémol: l‘empathie, qui, de mon point de vue, est une clé et une anti-clé, un pharmakon, donc. Tout dépend de l‘environnement relationnel dans lequel on se trouve, retrouve ou pas, des manières dont les interactions avec autrui se font et se défont, et bien sûr de sa capacité à doser, voire à protéger, son empathie. Parfois, oui, il nous arrive de nous oublier, d‘oublier ses besoins. La question est pourquoi. Qu‘avons-nous tant besoin d‘oublier en soi? Cela m‘arrive encore. Au point de laisser mon empathie parfois chez moi, pour ne laisser personne en abuser ou l‘abîmer. En terrain hostile seulement 😉
Oui bien sûr Cécile, à mon sens l’empathie cohabite le mieux quand on est au clair avec sa propre responsabilité. Le triangle dramatique est un bon outil pour doser les choses et les observer.
Bonjour
C’est exactement ce que J ai compris quand J ai appris ma douance
Je ne comprenais pas que je pouvais être dur et intransigeante pour les autres mais je ne savais pas que j’étais différente
Et maintenant j’apprends à m observer pour m’améliorer et devenir une meilleure version de moi-même dans le respect des autres
Ah oui cela fait écho avec mon vécu « d’avant »
Et parfois la majorité préfère simplement ‘faire le mort’. Une autre approche bousculerait les habitudes et les rapports de force.
Au bureau nous avons essayé une plateforme ou l’on pouvait donner des idées au travers de notre téléphone. Les réponses aux questions étaient anonymes mais après avoir donné nos suggestions nous devions voter sur l’ensemble des suggestions.
J’ai été très surprise de voir que une fois anonymes, mes idées sont rapidement devenue populaires. Ca démontre, je pense, qu’il peut aussi exister un problème de jalousie / rivalité ou de confiance et que ce n’est pas toujours un problème de compréhension
Merci pour votre retour Alice,
cela peut être expliqué de bien des façons à mon avis.
En réunion, il n’est pas toujours facile pour tout le monde de prendre la parole face aux autres ou rapidement.
La systémique joue beaucoup dans ces cas là.
Merci Nathalie pour cet article très clair.
Comment me connaissez vous si bien pour parler de moi ainsi? 🙂
Quand j’avais trois ans, j’ai dit »Moi m’avais raison, m’avais toujours raison, mes parents me battent mais moi m’avais raison , m’avais toujours raison ».
Rassurez-vous, mes parents ne me battaient pas.Et ma famille en a souri.
J’ai maintenant soixante ans et j’ai l’impression de ne pas savoir comment présenter mes idées, mes propositions pour qu’elles soient écoutées. Il me manque de la pédagogie. Que c’est frustrant de voir une bonne idée rejetée sèchement et reprise et appliquée quelques années plus tard. « M’avais raison, mes collègues ne m’écoutent pas , mais moi m’avais raison… » 🙂
Il faut que je relise souvent votre article. Cela me fait du bien.
Bonne continuation Nathalie et encore Merci.
Isabelle
Merci Isabelle, je suis touchée que cet article vous parle. Alors oui si ça veut dire le relire pour rester en phase avec vous « m’aime » , c’est une excellente idée
« tout le monde n’est pas HP mais tout le monde a le droit d’être considéré »… oh que oui et les HP qui se sentent supérieurs aux autres devraient afficher cette belle phrase au dessus de la-ou-ils-veulent….
oui c’est agaçant les personnes qui réfléchissent lentement ou une chose à la fois, ne comprennent rien immédiatement, mais il faut y mettre du notre… et ces personnes sont aussi respectables que nous. Elles ont d’ailleurs des capacités que nous n’avons pas, comme celle d’être … plus simples (dans le bon sens du terme hihihi).
Oui Barbara, je suis attentive parce que dans mon côté speedy je sais que je peux être maltraitante si je ne suis pas vigilante
Quand en montagne, on va faire une randonnée en groupe, on attend ceux qui marchent plus lentement.
Et cela peut être énervant pour le « 1er de cordée » (sacrifions à la mode…) qui a envie de galoper.
Mais si un jour, c’est moi qui suis lent (car je ne peux être HP dans tous les domaines), je serai content qu’on m’attende.
Ne prenons pas les choses trop au sérieux…
de toute façon, nous n’en sortiront pas vivant.
Merci Nathalie de nous guider sur ce chemin.
Merci Daniel
Bonjour, j’ai 52 ans. Depuis quelques mois seulement, j’ai accepté que j’étais concernée par le HP, une vraie acceptation, difficile, soulageante et en même temps, lente et douloureuse à intégrer dans ses tréfonds. On touche à l’être profond, à qui nous sommes. Pourtant je me connaissais plutôt pas trop mal : Je forme depuis 7 ans en entreprise, avec l’outil Ennéagramme, à la connaissance de soi au service du développement des compétences de communication, coopération et management ! Mais si je connais bien ma « mécanique » émotionnelle, mon système de défense, mon histoire que j’ai été visitée, il me manquait ce morceau. Oser aller vers des personnes qui connaissent le sujet a été un début de « coming out », et le congrès de la douance m’a permis d’aller plus loin dans cette appropriation de « ce morceau de moi ». Merci de tout coeur. Votre article sur les 3 attitudes est une évidence qu’il m’a été nécessaire de lire tant convaincre au moins un peu était nécessaire pour moi, pour être acceptée, au moins un peu, par les autres. Je me sens à l’aube du reste de ma vie, ma valise enfin posée (celle qui m’a accompagnée dans ce voyage de 52 ans de quête). Reste à trouver ce morceau singulier que je suis venue jouer dans la grande symphonie universelle, une autre quête mais bien différente cette fois puisqu’elle intègre Qui je suis. Et puis, comme il n’y a pas de destination, j’avance, en acceptant le rythme qui s’impose (bien plus lent que le mien naturel), pour composer ce morceau singulier. Merci Nathalie et tous les experts en douance qui ont osés.
Merci Christina et non chemin sur cette nouvelle découverte !