Je rentre de congés et je me sens épuisé.e, je n’arrive pas à récupérer, je me fatigue bien plus vite qu’avant, je commence à m’inquiéter car je n’arrive pas à retrouver mon peps habituel…
J’ai entendu ces phrases tant de fois depuis quelques semaines. Le plus souvent sur un fond de culpabilité, presque en chuchotant de ne pas être au top de sa forme en rentrant de congés et parfois avec une pointe d’angoisse « Est-ce que c’est normal d’être aussi fatigué.e et aussi longtemps ? »
Et quand j’en parle, les langues se délient, les visages se détendent, les tensions se dénouent.
Oui, c’est évident : cette période est souvent synonyme de fatigue.
Dans cet article, je vous partage quelques éléments de compréhension mais surtout des clés pour prendre soin de votre hypersensibilité et de votre énergie au quotidien.
L’être humain a une formidable capacité d’adaptation : qui aurait imaginé le scénario de cette crise sanitaire quand nous nous sommes souhaités la bonne année au 1er janvier 2020 ? Quelques visionnaires y avaient pensé sans être vraiment pris au sérieux.
Je vous l’aurais annoncé tel quel… vous m’auriez prise pour une illuminée. Et si la perspective de me croire vous avait traversé l’esprit, vous vous seriez probablement dit que vous n’arriveriez pas à vivre une telle période. Et pourtant, nous constatons déjà que nous vivons avec une nouvelle normalité, qu’une série d’entre nous avons même apprécié le confinement et la bulle qu’il a créé. D’autres s’insurgent avec force contre une gestion de crise qu’ils trouvent déplorable. Soyons clair, mon intention n’est pas de créer une polémique de plus mais plutôt de vous inviter à écouter ce que la vie nous met sur notre chemin et comment vivre chaque jour avec présence et fluidité.
Parmi les aspects qui nous demandent de l’énergie et nous fatiguent, figure un premier aspect : notre vie « pratique » a changé du tout au tout pour certains, au mieux elle a juste demandé quelques réajustements pour d’autres. Et ce, du jour au lendemain. Combien de points de repères ont-ils été bouleversés ? Autant d’aspects qui génèrent tensions et frustrations et donc fatigue.
Pour ceux qui aiment se projeter, une seule évidence : rien n’est certain générant ainsi une angoisse sourde nous invitant à revenir au temps présent car oui apprendre à vivre au jour le jour prend tout son sens. Un apprentissage forcé (et fatiguant) pour nombre d’entre nous.
Qui plus est, notre hypersensibilité nous impacte plus que la moyenne aux stimuli environnementaux. Elle nous confère une série de caractéristiques dont celle d’avoir un cerveau qui capte, analyse et trie en permanence les milliers d’informations envoyés par notre environnement, tout cela à notre insu… cela demande une énergie folle quand nous sommes connectés aux actualités, dans des endroits chargés émotionnellement et avec du monde. Pas étonnant que la plupart des hypersensibles aient apprécié la bulle du confinement combien reposante et que nous ressentions cet effet « hyper vigilance » en permanence quand nous sommes à l’extérieur.
Pas étonnant non plus que le retour dans la réalité d’aujourd’hui ait pu creuser l’écart et rajouter de la fatigue.
Que dire d’autre de l’impact de notre environnement sur nous ? Si nous n’avons pas appris à prendre cette juste distance, nous pouvons très rapidement être happés par les peurs de nos proches (ou moins proches) et leur besoin d’être rassurés. Tout comme les gens qui ont besoin de parler en permanence de cette crise et vous jettent à la figure l’objet de leur résistance. Pas simple de rester bienveillant.e et à l’écoute tout en se protégeant, n’est-ce pas ? Sans oublier notre besoin non assouvi de nous laisser toucher au sens propre comme au figuré en partageant des signaux d’attention et de bienveillance tels que les sourires à se partager derrière un masque ou un écran d’ordinateur. A nous de nous positionner et ne pas nous laisser envahir, j’en parle dans les pistes de solutions ci-dessous !
Enfin, la notion de contrainte prend également tout son sens dans cette gestion de notre énergie : contraint de rester chez soi, de limiter certaines activités, de se déplacer, de passer du temps avec qui nous le souhaitons, de garder la distance, de ne plus voyager, d’observer un monde en perte de sens, de constater notre impuissance… Car qui dit contrainte, dit adaptation à la situation (en opposition à cette liberté que nous aimerions tant avoir) et si nous allons chercher cette liberté à l’extérieur de nous, il est probable que nous continuions à nous sentir frustrés. Plus nous résistons, plus nous souffrons et nous nous épuisons.
Autant d’éléments qui donnent du sens à la fatigue ressentie par beaucoup d’entre-nous actuellement. Cela dit, ceci n’est pas une fatalité en prenant conscience de ce qui nous enlève notre énergie, il est également possible de nous protéger en limitant les sources de fatigue (soit totalement, soit en dosant) et de choisir ce qui nous donne la (petite ou grande) pêche.
Alors à quoi veiller pour repartir dans un cercle vertueux ?
Il est plus qu’essentiel pour l’instant de nous écouter dans nos ressentis, dans ce qui nous pompe notre énergie et ce qui nous ressource. Et cela n’est plus forcément identique à ce que vous avez connu jusqu’à présent.
Un premier aspect consiste à évaluer les voleurs d’énergie dans notre environnement, au risque de paraître radical.e : entourez-vous essentiellement de personnes positives et constructives, prenez une sérieuse distance avec celles qui se plaignent et qui tirent votre énergie vers le bas. Pas possible pour certaines ? Tentez de limiter très fortement les contacts que ce soit en durée et/ou en fréquence. Favorisez les échanges avec les personnes avec qui vous vous sentez nourri.e, qui ont la capacité de prendre du recul, avec qui vous pouvez rire, passer des bons moments.
Évitez les lieux « chargés » et les hyperstimulations extérieures (bruit, foule, …). En étant attentif.ve, vous les repérerez rapidement : cela demande juste un peu de présence à l’écoute de votre taux d’énergie. Choisissez des lieux qui vous conviennent et privilégiez autant que possible la nature et les balades au grand air.
Soyez conscient.e que le désordre extérieur agite notre désordre intérieur. J’aime dire que le rangement nous aide à inverser la tendance… à tester pour les sceptiques 😉
La méditation et le yoga (entre autres) peuvent également nous aider à retrouver ce calme intérieur.
Pour certains, l’exercice physique peut, en plus, permettre d’évacuer les tensions.
Observez sur quoi votre attention vous porte ? Plus vous mettez votre focus sur un aspect, plus vous lui donnez de l’importance. Fort de ce constat, il est intéressant d’observer nos pensées et nos peurs dans de telles circonstances… Si je mets mon attention sur la peur du manque, je nourris ce manque. Si je mets mon attention sur ce que la vie m’offre pour l’instant, j’amplifie le ressenti positif en lien avec ces cadeaux. Je vous laisse imaginer les dégâts des journaux télévisés… A titre personnel, cela fait longtemps que j’ai décidé de ne plus les regarder, j’ai choisi consciemment de scanner les infos sur l’application d’un journal d’information en gardant ainsi un relatif contrôle de ce qui est acceptable pour moi ou pas. Je préfère regarder des vidéos de personnes qui m’inspirent et me sentir nourrie par ces apports (par exemple).
Évitez de chercher à tout expliquer et à donner du sens à tout ce que nous vivons actuellement. J’ai la conviction que le sens vient avec le temps, quand nous avons pris le temps de nous écouter au jour le jour, d’accueillir ce qui est là et de voir la beauté là où on peut la trouver dans cette période de transition. Prenons le temps d’honorer ce qui peut l’être à travers l’exercice quotidien de la gratitude.
Et surtout, prenez le temps de ralentir, de vous écouter, de vous faire du bien, de vous câliner ainsi que les personnes que vous aimez et que vous avez la chance d’avoir à vos côtés, soyez véritablement en lien et en présence (y compris virtuellement en attendant de traverser les frontières si cela vous concerne).
Laissons-nous toucher par ce qui nous ressource, ce qui nous nourrit et nous élève, autorisons-nous à nous choisir et à revenir à l’essentiel afin de traverser cette période avec le plus de douceur possible ou tout au moins en gardant notre énergie.
Avec cœur.
Pour en savoir plus sur l’hypersensibilité lors du prochain Congrès Douance en 2021, n’hésitez pas à visiter cette page >> Je m’informe sur le congrès douance
Bonjour,
Je suis épuisée, dans tous les sens du terme . Et pourtant, je ne suis pas partie en vacances ! J habite une ville touristique et j ai trouvé, cet été 2020 horrible.
Trop de gens partout, du bruit, de l agressivité, les masques qui donnent une allure étrange et cachent pas mal de choses. L individualisme forcené qui mine de rien, est en passe de rentrer dans la normalité ( après moi le déluge ) Je n en peux plus ….Vraiment.
La vraie question est de savoir comment vous allez sortir de cet état Sophie et ce que vous allez choisir de mettre en place pour récupérer votre énergie. Un pas à la fois, mais au moins un pas ! Douceur à vous
Merci Nathalie
J ai , quelque part l habitude . Les étés sont très souvent, des périodes assez difficile pour moi. La luminosité est agressive .
Je suis d accord avec Jean Baptiste, sur cette hyper vigilance qui est très pesante.
Dans la foule, je me sens invisible et en même temps, j entends tout, tout se mélange et j étouffe.
Quand les rares fois, j arrive à déconnecter, je pense aux gens qui traversent la Méditerranée , qui n ont plus rien à perdre, à part la vie, mais ils le savent.
Autre chose, la rentrée scolaire . Bien que n étant plus concernée, ni pour mon fils, j ai toujours peur que quelqu un vienne me chercher, pour me mettre en classe.
J essaie d apprécier le moment présent, mais c est loin d être évident .
Bonne fin de journée !
C est horrible ! Toutes les fournitures scolaires exposées.
Un pas à la fois. Parfois le simple de fait de décider de mettre son attention sur ce qui nous porte peut changer du tout au tout
Bonjour Nathalie, merci tout d’abord pour ce super article qui tombe à pic! Vous êtes en effet en plein cœur du sujet qui me préoccupe en ce moment. Ma difficulté à être sereine avec une rentrée ou ma famille recomposée de 7 personnes se réuni. Je prends avec joie vos conseils. Je commence à prendre soin de moi et à écouter mes ressentis qui ne sont pas forcément acceptés par tous malheureusement, mais je n’ai pas envie de me nier. Alors je bois des jus de légumes, je vais cueillir dans un potager tout ce qu’il fait pour bien me nourrir et je tente de chasser mes peurs. J’aimerai me mettre à la méditation aussi. Je suis heureuse que mes 3 garçons se portent bien et semblent heureux dans cette rentrée ! Merci pour votre soutien 😘
Vous pointez l’aspect important de l’alimentation ! Tout à fait juste.
Merci pour votre retour
Merci beaucoup pour ce message précieux, calme et positif. Un petit moment de douceur dans la toumente. Bravo !
Merci pour votre retour Magali 🙂
C’est assez paradoxal … fatigué dans un contexte d’incertitude ? oui, mais ne serait-ce pas une façon de se concentrer avant de libérer l’énergie ?
Et si cette « fatigue » ne venait pas d’un état d’hyper-vigilance ?
L’avenir est incertain: Super ! le changement et l’imprédictible sont le sel de l’existence : remise en question, imprévu, intuition, résolution de problèmes, crises et prises de risques, m’apportent beaucoup plus de plaisir/liberté/remise en question/ découvertes qu’une sécurité finalement très chère et …enfermante.
Nous avons sacrifié des libertés concrètes à des sécurités relatives ou illusoires (« Tu t’engages et tu seras nourri , tu viens à l’usine et tu n’auras plus jamais faim, etc. »)
J’aime bien Epictète : « Le bonheur ne consiste pas à acquérir ou à jouir, mais à ne rien désirer, car il consiste à être libre » Encore faut-il pouvoir/vouloir s’en donner les moyens.
Bonne rentrée, Soyez libres et prêts pour l’imprévu :+)
Pas faux Jean-Baptisme, cela dit je crois que de nombreux facteur sont en causes.
Cela dit chacun avance à son rythme et même sans chercher la sécurité dans le matériel cela ne veut pas dire que nous ayons tous pour autant cette sécurité et sérénité nécessaire pour naviguer avec ce que la vie nous apporte.
Merci Nathalie de nous rappeler ô combien il est important de prendre soin de nous avant tout pour aider à notre échelle à changer le monde. Pour ma part le confinement m’a permis de vraiment me recentrer sur mes besoins « primaires » et notamment mon attachement à la verdure et au calme profond. Cette période extrêmement anxiogène m’a malgré tout ouvert les yeux sur l’importance de vraiment s’écouter et écouter son corps. Aujourd’hui je me sens revigorée, prête à relever de nombreux challenges…tout en veillant à ne pas trop me surcharger! Etre bien entouré.e c’est aussi important que prendre soin de son corps et de son esprit, il faut apprendre à se ressourcer auprès des personnes qui nous font du bien et surtout qui sont là, toujours pour nous (et pour qui nous sommes aussi là prêts à les aider). C’est vrai qu’il serait facile de replonger dans un rythme effréné qui nous pomperait toute notre énergie avec la rentrée et son lot de nouvelles peu réjouissantes c’est pourquoi vous faites bien de nous le rappeler: prenons soin de nous pour mieux prendre soin des autres!
Tout à fait Delphine, merci pour votre réponse et vos encouragements !
Bonjour Nathalie. j’ai lu en partie ta lettre. j’ai 65 ans et une vie bien remplies d’expériences et de lectures, de formations multiples , de cancers etc.. je n’ai nullement peur . j.ai confiance en la vie et en l’avenir.
c’est ce que nous projetons qui advient.
Au vue de mon expérience et des mes connaissances, c’est vers un état totalitaire que nous allons . le masque est une façon de nous asservir et de nous faire perdre notre humanité, de nous faire rentrer dans la matière et de nous faire perdre notre spiritualité, notre ouverture de conscience. la terre aussi est à un tournant de son avenir. c’est à nous de savoir ce que nous voulons vivre : libre ou contrôlé en permanence .Sous prétexte de notre sécurité , nous sommes constamment surveillé et dirigé et canalisé : CIRCUIT à suivre pour ne pas se rencontrer .
Où a t on vu qu’ un virus anéanti l’humanité. c’est l’hygiène qui stoppe la propagation. . certes pas l’isolement , certes pas le masque qui nous asphyxie. nous passons notre temps à évacuer le gaz carbonique de notre corps par la respiration , et avec le masque nous le respirons a nouveau: il y a un problème! :de plus l’hémoglobine de notre sang artériel et chargé d’oxygène et l’hémoglobine de notre sang veineux de gaz carbonique et l’échange se fait au niveau des alvéoles pulmonaires.
Et les sourds – muets qui s’expriment avec les mouvements de la bouche et avec la gestuelle des mains; qui s’en occupe maintenant!
j’aurai encore tant à dire. je préfère ne pas rentrer en polémique mais faire réfléchir : du bon sens: sens de la vie, du mouvement…….
Bonjour Dominique,
je n’ai pas envie de rentrer dans ce débat comme je l’explique dans l’article.
Douceur à vous.
Bravo Nathalie ! Vous résumez tout. La seule chose où je suis en désaccord, est que ce virus touche la planète entière, donc le complot de la peur ou du contrôle des masses est selon moi un complot terrible qui peut bouffer l’Energie de bcp et pire retarder la sortie de cette crise pandémique.
Les scientifiques du monde entier ne comprennent eux-mêmes pas tout. Le masque et les gestes barrière sont à l’heure actuelle les seuls remparts pour limiter une seconde vague.
Qui sait si ce virus peut muter et devenir plus mortel ? Qui sait si a l’inverse en se protégeant tous ce virus ne va pas du tout muter et va même disparaître ?
La prudence est de mise et Trump, Poutine, Xi Chiping ou Macron ne sont rien face aux catastrophes du coronavirus : ils agissent tous pour préserver leurs peuples.
Agiter l’éventail rouge du complot de la peur est selon moi un acte hautement énergivore : n’y tombons plus. Et vivons au jour le jour. Chaque instant.
Pour que vous me resituiez, vous aviez pré accepté ma candidature en tant qu’ambassadrice du congrès Douance avec un long mail très chaleureux, mais étant surbookée je n’avais pas pu donner suite et vous l’avez dit.
Sachez que je suis de très près vos travaux et ceux de vos collègues : vous faites bcp de bien à bcp de gens, merci infini.
Anne Verron
Merci Anne. A titre personnel, je pense que la peur est le pire des virus (mais cela n’engage que moi)
Cet article est parfait pour moi en ce moment vu ce que je traverse depuis un mois déjà. Je me reconnecte à mon être, je prends soin de moi, je m’écoute, je dis non, je m’isole, j’écris, je joue de la guitare, j’écoute des personnes inspirantes et à vous lire Nathalie, je me sens aussi moins seule. Faisons nous du bien tout simplement. Gratitude
Tout à fait veronique !
Merci pour ce bel article. Je m’y suis bien retrouvée, et il m’a fait du bien. 😊
Je vous rejoins totalement sur la prise de recul et la restriction par rapport aux informations, c’était primordial pour ma santé mentale ces derniers mois.
Et j’ai décidé d’aller à contre-pieds en cultivant le positif et le partage. Ce qui veut dire aussi prendre de la distance avec les gens énergivores, dans la mesure du possible. Ça peut paraître égoïste, mais c’est indispensable, surtout pour les hypersensibles que nous sommes. 💗
Magnifique ! Vive les bonnes ondes 😊
Bonsoir Nathalie,
Merci pour ce point d’avant rentrée, je pense essentiel pour ma part.
J’ai pris des notes et je vais me faire des fiches.
J’ai commencé à mettre en place une nouvelle routine matinale car j’étais complètement destructurée, si je puis dire, suite au burn-brown-out depuis mai 2018?
Je reprends peu à peu les rênes de ma vie et de mon inconscient pour avancer en douceur, en souplesse, dans l’amour, la joie, la grâce et l’aisance.
Au plaisir d’autres échanges, avec coeur.
Stéfanie
Belle routine matinale 🌸
Bonjour Nathalie,
Juste quelques mots pour vous remercier pour ces clés très utiles en ces temps de yoyo émotionnel que nous traversons!
J’intègre entièrement vos vues, car pendant longtemps j’ai donné priorité aux autres en sacrifiant la personne la plus importante au monde, que je suis.
Comme vous le dites très bien, il est temps de penser à se donner la priorité, car la vie est trop courte pour la vivre pour autrui !
Vos conseils sont tombés dans de bonnes oreilles !
Portez vous bien Nathalie !
Ibrahima
Touchée que cela puisse vous aider – merci pour votre message
Oui ce n’est pas facile de prendre du recul face aux peurs qui engendrent parfois des réactions d’agressivité.
J’évite aussi les informations et n’ai pas la télévision. Malgré tout je n’échappe pas aux nombreux envois de toutes sortes!
Rester serein et confiants demande une bonne dose d’énergie, cependant je crois en la Vie et suis persuadée qu’elle nous veut du bien. Et puis il y a de elles initiatives aussi.
Attendons, observons et vivons l’instant présent dans la reconnaissance et gratitude…
Je comprends. A titre personnel, je signale aux personnes que je ne souhaite pas recevoir de tels messages. Cela me demande de me positionner, je le fais avec douceur mais je choisis ce qui est juste pour moi.
Bonjour Nathalie,
Merci pour ce bel article. Il fait bien écho en moi. Il résonne juste.
Gratitude pour ce que tu es et fais.
A bientôt
Merci Nabila
Merci pour cet article qui rappelle les bases; avec tout ce qui ‘tourne’ autour de nous et en nous, ce n’est pas de trop. Je suis bien impatiente de retrouver le congrès cette année. Je l’ai découvert l’année passée, je n’ai pas encore épuisé toutes les ressources du pack couvrant des dizaines d’interventions et de prises ; pourtant, je me réjouis d’en découvrir encore plus. A bientôt, tenez bon et réjouissez-vous -au moins les hypersensibles ont ce talent de trouver hyper rapidement des raisons de se réjouir juste en tournant la tête et en regardant autour d’eux,, aujourd’hui c’est une vraie chance. Amitiés à toi Nathalie et à tou.te.s qui la suivez.
Merci Sophie ! Un cru 2020 complètementaite a 2019 😊
Merci Nathalie pour cette article!
En effet c’est une rentrée assez spéciale ou il est difficile de trouver sa place
car tout a pu changer de place au cours de ces derniers mois, il faut se repositionner et cela est erreintant..
Avant le confinement je renouais avec la vie sociale, en sortant, j’appréciais les retrouvailles. Mais apres un temps de deconnexion au vert, je me rends compte que je redécouvre ma nature profonde qui m’avait tant manqué.
Très introvertie, je m’étais transformer en moulin a paroles, et en oreille attentive pour exister socialement. Je n’avais plus de limites sans le réaliser.
Je me sens coupable de retrouver une nature plus indifférente, qui a bien moins envie de parler, d’écouter les ennuis des autres et compatir. Parfois je me surprends a me dire que je m’en fiche
Hypersensible oui, chaque alerte sur le telephone rime avec négativité, vampirisme… je suis dans l’évitement et je me blinde pour ne plus ressentir. C’est pas vraiment une solution…
Alors, j’essaye de revenir a moi meme et aux activité qui me font plaisir. C’est curieux tout de meme ce besoin d’avoir envie d’etre en lien, et de trouver son salut dans les activité solitaires..
bonne rentrée!
Merci Sidonia, je pense qu’aimer être en lien et prendre avant tout le temps d’être en lien avec nous « m’aime » est essentiel et loin d’être incompatible. Tout change y compris notre façon d’être à notre écoute et de nous respecter
Bonjour Nathalie,
merci pour ces messages. Pour ma part, je laisse vivre mes émotions, je les accueille autant qu’il est nécessaire sans pour autant les nourrir. Concrètement, j’ai ressenti beaucoup de colère face à la gestion de la pandémie et je pense que c’était l’occasion de gérer un ensemble de colères anciennes et/ou présentes, identifiées ou non, même si je me suis détachée des informations grand public. Et comme par magie, quand le moment a été propice, j’ai senti un apaisement profond, j’ai lâché sur des sujets qui me pompaient de l’énergie, et j’ai ouvert de nouveaux horizons. Je me sens beaucoup plus alignée, et à l’écoute de mes besoins. L’accueil ne signifie pas ne rien faire ni laisser tout faire. Je pratique le plus souvent possible ce que j’ai écrit dans mon livre et j’ai bien conscience que nous enseignons souvent ce que nous avons besoin d’apprendre ou ce qui nous permet de consolider nos pratiques avec humilité et gratitude. bien cordialement
Merci Dominique, vos propos vibrent tellement par rapport à ce que je vis. Revenir à soi et communiquer le coeur ouvert.
Bonjour Nathalie et merci pour cet article bienveillant. A titre personnel je ne peux que confirmer l’impact du rangement pour « inverser la tendance » en moment de ressenti negatif. Idem pour les lieux « trop stimulants » : quand je dois faire des achats, je me limite à un seul magasin pour une journée sinon je suis épuisée !
Merci de nous confirmer dans ce fonctionnement, car on se sent souvent incompris ! 😉
Sincèrement
Merci Emeline, oui je sais que quand j’expliquais à la responsable formation d’une grosse banque dans laquelle j’intervenais en France que j’étais incapable de dormir dans un hôtel à 500 m d’une autoroute parce que je sentais toute les vibrations … et bien elle me prenait pour une allumée (sympa mais allumée quand même) rires.
Bonjour Nathalie,
Mille mercis pour tout ce que vous faites (Congrès douance, Good vibes, livre, blog…). Ces supports m’accompagnent au quotidien.
Votre article résonne en moi. J’ai validé fin juillet ma période d’essais réalisée le matin en télétravail (le pied !!) et l’après-midi à l’usine en open space à moitié vide (covid oblige). Je rentre de vacances… Le retour 100% à l’usine à 8 dans un open space de 20 m2 en enfilade est difficile pour l’hypersensible que je suis.
Bien à Vous,
Rozenn
Merci pour vos mots qui me touchent. Oh que oui je comprends tellement la difficulté d’un open space, perso j’aspire à plus de 20m2 pour moi toute seule et c’est pour ça que j’apprécie tant de travailler à la maison dans une ambiance que je me suis créée .
Bonjour Nathalie , je me suis ressourcée pendant mes vacances en faisant de longues balades en bord de mer , respirant l’air iodé , absorbant la lumière reflétée par l’eau , me gorgeant des couleurs changeantes des flots , humant les odeurs marines …
Puis j’ai repris le chemin du travail le 20 août bien décidée à garder du recul .
La directrice de mon service est en mode psychopathe (pour faire écho à tes récents propos ) depuis le déconfinement .Elle exerce un management parfaitement autoritaire et tyrannique par la peur .
Elle ne m’effraie pas mais l’ambiance imprégnée de peur qui règne sur mon lieu de travail m’épuise littéralement .
Comme toi , j’ai décidé de filtrer les informations , éviter la foule , sortir pour retrouver mes enfants , amis … J’essaie de limiter les déperditions d’énergie au maximum, faire des activités qui me ressourcent , faire le dos rond en attendant que ça passe .Tout passe…
Nous vivons dans un environnement microbien , ce sont des êtres vivants comme nous.Il y a les chiens ,les scorpions, les chats , les lions , les virus et les bactéries …La plupart du temps , ils sont nos amis .Nous les hébergeons même , dans notre bouche , nez , intestins ….et nous en portons plutôt bien la plupart du temps .Tout est question d’équilibre .
Je reste positive , j’imagine que nous pouvons retrouver l’équilibre , il faut juste un peu de respect et de temps .
Je te rejoins sur l’équilibre, tout change en permanence. Je crois qu’il est nécessaire de rester ancré et attentif à nos ressentis, à ce qui est bon pour nous dans une conscience collective et à nous positionner avec le coeur ouvert. Pas toujours simple mais un beau chemin.
Merci pour ton commentaire
Bonjour Nathalie et merci pour cet article qui résonne particulièrement en moi.
Ralentir, prendre soin de soi et se positionner : les mots clés de cette rentrée.
Et n’oublions pas que nos pensées créent notre réalité !
A bientôt
Et comment ! Merci pour ce rappel Soize
Merci beaucoup Nathalie, pour les pistes judicieuses de retour à soi proposées dans l’article. Celles que je n’ai pas encore faites miennes, vont à n’en pas douter le devenir pour m’aider à gérer le tumulte que je sens déjà revenir ces jours-ci. Bonne rentrée à vous aussi.
Bonjour,
He oui, c’est ce que je vis depuis toujours, des enfant je n’aimais pas les journaux televises, j’evitais egalement la foule etc…..instinctivement j’ai fais tous ce que vous preconisez sauf le yoga ou la meditation assidument, la avec le covid, je suis quand meme oblige d’aller sur mon lieu de travail avec le masque et subir les toxicites environnemental….je suis fatiguee, mal et tres en colere.
Merci Nathalie pour cette lettre, qui me touche beaucoup. Je suis franchement épuisée ces temps. Tout me parait une montagne ! Je fais beaucoup de siestes. La nature, la lumière et l’instant présent avec les personnes que j’aime me sont d’un grand réconfort. Et ce qui me fait vraiment plaisir, c’est de me retrouver parmi des gens qui comprennent vraiment ce que je vis: que le monde tel qu’il est n’est pas fait pour des gens comme moi, qui aiment tant la bienveillance et prendre le temps qu’il faut pour chaque chose, chaque personne rencontrée, chaque légume de mon jardin, chaque balade à cheval, chaque livre qui mérite qu’on s’y consacre. J’ai l’impression d’être dans un tourbillon de pensées, d’énergies négatives, de demandes, d’informations politiques, de visages cachés sans marques d’émotions, de sous-entendus que je ne comprends pas. Je suis en colère aussi, car je m’étais promis de vivre en harmonie avec mon propre rythme, mais ce n’est pas toujours possible (enfants, travail, déplacements, rendez-vous…). Mais je m’y dirige, promis ! En pensée avec vous tous et toutes !
merci Aurélie !