Je me sens différent(e), en décalage, pas compris(e), comme un(e) extra-terrestre.
Vous avez certainement lu cette phrase dans une série de livres ou articles liés au Haut potentiel. Peut-être vous êtes-vous senti concerné de près ou de loin ?
Au-delà de cette question, jusqu’où sommes-nous responsable de ce sentiment de décalage, comment avons-nous envie de réagir face à ce sentiment qui s’apparente souvent au rejet et surtout comment en tirer parti ?
Voici donc quelques questions confrontantes n’est-ce pas ? Explorons ce qui se trame derrière ces sentiments.
J’ai récemment assisté à une conférence du philosophe Alexandre Jollien. Lorsqu’il aborde les situations des personnes porteuses de handicap, il parle de singularité et non de différence parce qu’à juste titre être singulier permet d’inclure et comporte une notion d’acceptation. Loin de moi l’idée d’associer le haut potentiel à un handicap même si j’ai déjà entendu certaines personnes porter ce regard sur elle. Etre singulier, c’est s’accueillir dans la somme d’aspects qui font de nous une personne unique et c’est cette unicité qui est touchante et belle.
Pourquoi devrions-nous être « conforme » pour être inclus dans un groupe ? Lorsque nous avons peur de ne pas être apprécié, nous confondons souvent « être en relation » et « être sur-adapté ». Apprendre à être en lien avec soi, ses besoins et oser exprimer qui nous sommes est le moyen le plus sûr de vivre des relations authentiques et nourrissantes. Comment voulez-vous être à l’aise dans une relation quand vous vous adaptez constamment ? Oser être soi vous ouvre les portes à des relations bien plus saines.
Il fallait la poser cette question ! Elle revient souvent au centre des débats entre personnes surdouées. C’est quand même amusant de lire que beaucoup d’entre nous se sentent jugés et non acceptés … Que penser dès lors de cette attitude qui consiste à dénigrer les personnes qui ne sont pas « intelligentes », « rapides », « futées » (et j’en passe). L’intelligence n’est-elle justement d’apprendre à s’observer et de prendre ses propres responsabilités ? Il est parfois tellement plus facile de rejeter la « faute » sur l’autre, c’est la meilleure manière de continuer s’exclure malheureusement. Chaque relation nous permet de grandir pour peu que nous prenions la peine de voir ce que cela dit de nous et de notre mode de fonctionnement.
Je dis souvent que ça n’est certainement pas en faisant la même chose que tout le monde que les inventions à succès ont vu le jour. Et les exemples de personnes qui ont osé exprimer leur vision avec succès sont nombreux. De leur singularité est née une réflexion, des innovations, des nouvelles façons de voir le monde et aujourd’hui nous en avons besoin que jamais. Il suffit d’occuper sa place et d’exprimer ce qui a du sens avec cette intelligence relationnelle qui consiste simplement à se mettre à la place de l’autre. Pour conclure, je me dis que si chacun d’entre nous utilisait autrement cette énergie qui consiste (parfois) à vouloir prouver combien nous sommes mal-compris, nous ouvririons bien des frontières. Celles qui consistent à nous emprisonner nous-mêmes avant tout. Avec toute ma bienveillance.
Bonjour Nathalie,
Effectivement mon décalage n’apparaît pas ou rarement avec 99% de la population c’est-à-dire avec tous les étrangers que je côtoies régulièrement au quotidien sauf dans dans situation bien particulière comme par exemple dans un autobus où se suis prisonnière temporairement durant une trajet de 55 minutes et que ma pression monte et que je pète les plombs lorsque cinq personnes mal élevés assises dans la dernière rangée de l’autobus à 23:30 parlent tellement fort depuis mon entrée dans l’autobus soit dix minutes avant le départ. Je suis assise dans le devant de l’autobus et mon cerveau n’est plus capable d’entendre leurs âneries alors mon cerveau dit danger, danger, danger… je me lève d’un ,ce sont eux ou moi, et je vais demander au chauffeur de les faire taire et il me réponds: moi je conduis; c’est la goutte qui a fait déborder le vase alors en me retournant à ma place, je pète les plombs et je leur dit de se la fermer ou de sortir de l’autobus que je ne suis plus capable de les entendre . Je suis hors de moi et tellement en colère je les insulte et je les invective . Puis, la situation à dégénérer et d’autres clients se sont interposés dont un prenait pour ces sans cervelles et l’autre pour le besoin de quiétude. Alors le chauffeur n’a alors pas eu le choix d’arrêter son autobus afin de calmer le jeu. Puis chaque personne qui passait devant mon siège à leur sortie, me lançait un large sourire pour mon intervention. Le reste du trajet s’est poursuivi dans un calme absolu. Enfin j’ai pu me calmer; j’éprouve d’énormes difficulté avec le bruit !
Normalement c’est avec les gens qui me connaissent depuis longtemps et ma famille que je vis ce fameux décalage donc presque qu’avec tous les proches . Ma soeur m’a étiquetée de personnalité limite, de trouble de la personnalité, de borderline mais non j’ai un fonctionnement différent de la plupart des gens avec plusieurs singularités. Je me suis toujours sentie comme une extraterrestre dans ma propre famille d’origine. Je dis que la cigogne s’est trompée et ne m’a pas déposée dans la bonne famille. J’étais une étrangère et je n’avais aucun repère. J’ai vécu avec quatre manipulateurs dont deux manipulateurs pervers dont un pervers narcissique: quelle horreur !
Il m’est aussi arrivée plusieurs fois de trouver les gens cons et de m’exclure volontairement parce que je trouvais que ça ne volait pas haut ! Il m’est arrivée d’être condescendante et parfois méprisante. Avec les années, je suis devenue plus réfléchie, plus humaine et j’ essaie de traiter tous les gens avec respect.
J’essaie de mieux les comprendre et de me mettre dans leur peau. J’ai une facilité déconcertante d’entrer en communication avec les étrangers et je bute souvent à un mur avec les personnes que je connais depuis longtemps; alors il m’arrive de finir de les garder à distance afin de ne pas être blessée par eux avec leur jugement.
Je suis incapable de ne pas être moi, je n’ai jamais eu de faux-self de là une très grande souffrance qui m’a suivie tout au long de mon parcours de vie. Qu’importe ce qui est la mode du jour, je reste toujours moi-même quitte à déplaire, à être mise de côté ou à être isoler volontairement ou non. J’ai un besoin viscéral d’être connecter à qui je suis. Je m’aime et je m’apprécie et je suis multi-talentueuse et il en a toujours été ainsi depuis mon adolescence . Je suis sportive et j’excelle dans de très nombreux sports et ça depuis mon plus jeune âge , je suis autant manuelle qu’intellectuelle. J’ai plusieurs projets en route. Je lis trois ou quatre bouquins en même temps. J’investis à la bourse et je domine largement la majorité des indices boursiers. Mes talents pour la danse, le dessin ou la peinture sont très présents. Je confectionne moi-même mes armoires de cuisine. J’ai des talents pour l’écriture. J’ai réaliser une magnifique roseraie dans ma cour avant. J’ai un sens de l’analyse aigüe. Mon intuition est grandement développée et mon cerveau est en constante ébullition. J’adore apprendre et aux quatre ans j’entreprends une nouvelle formation que m’intéresse.
Je n’ai jamais réussi à m’adapter au milieu de travail. Au bout de trois à cinq ans j’ai fait le tour du jardin et je déprime face à la routine. Alors j’ai pleuré de très nombreuses années faute de défis. Maintenant je suis une heureuse retraitée et j’adore mon statut qui me permet de m’investir dans mes très nombreuses passions.
J’ai un fils unique qui est aussi surdoué et il est ma plus grande fierté. Nous partageons un repas à presque toutes les semaines et nous échangeons beaucoup sur de très nombreux sujets. Contrairement à moi, il est très bien adapté et il fonctionne très bien avec la très grande majorité des gens que ce soient avec les étrangers, les connaissances, les amis ou la famille. Il est un zèbre heureux.
Je sais qui je suis, je me reconnais telle que je suis, je m’accepte et je m’aime . Je fonctionne bien avec la plupart des étrangers , là où le bat blesse c’est avec la famille et la grande difficulté à me faire des amis. J’attire les manipulateurs et je finis par m’isoler de crainte d’être blessée. Ma confiance est mis à rude é.preuve.
Merci, pour ce magnifique texte qui me parle beaucoup. Il y a de beaux outils à mettre en pratique dans ce texte. J’aimerais bien connaître d’autres zèbres dans ma communauté mais ils ne courent pas les rues.
Merci Monique pour votre partage authentique !
Bonjour Nathalie,
Je te remercie de ce partage.
Pour ma part, j’ai remarqué que le fait de penser à contre-courant suscite davantage la curiosité que la critique non-constructive, ce qui permet d’explorer ensemble le champ des possibles.
A mon sens, la question ne porte non pas sur la vitesse ou la qualité de la réflexion, mais sur ce que chacun, compte tenu de ses propres formes d’intelligence, va amener au sein de cette réflexion collective.
Belle journée à toutes et à tous!
Merci Raphaelle, oui tout à fait d’accord et peut-être est-ce un mélange de tout cela !
Bonsoir Nathalie,
Ces deux phrases font particulièrement écho pour moi en ce moment.
« Etre singulier, c’est s’accueillir dans la somme d’aspects qui font de nous une personne unique et c’est cette unicité qui est touchante et belle.
Apprendre à être en lien avec soi, ses besoins et oser exprimer qui nous sommes est le moyen le plus sûr de vivre des relations authentiques et nourrissantes. »
A l’aube de mes 36 ans, je me suis libérée d’une façon inédite de masques ou de costumes mal ajustés pour me sentir tel un papillon flamboyant et j’ajouterai à la lecture de ton texte : un papillon flamboyant et singulier.
Belle soirée à toi,
Bon vol à ce magnifique papillon Yasmine !
“Etre singulier, c’est s’accueillir dans la somme d’aspects qui font de nous une personne unique et c’est cette unicité qui est touchante et belle. »
en lien et en résonance avec ce passage.
L’acceptation de ce qui peut paraître contradictoire de l’extérieur de ses dualités, de toutes ses facettes. Cette acceptation de soi amènera naturellement l’acceptation de l’autre et de belles relations de qualité
MERIC Nathalie
Bonjour à toutes et tous,
Si on part du principe que l’on est tous ( naturellement et culturellement) différents, sans étalonnage de ‘ valeurs’
Alors,
en écoutant profondément les autres points de vue,
on peut faire à la fois :
avancer l’objet de la discussion
et progresser la relation avec les autres ?
Chacun acceptera alors le double décalage :
soit regulatoire et convergent des uns
soit créatif et divergent des autres.
Bonne continuation
DCG
Bonjour ,
Jusqu’à ce que je me décide à faire ce fameux test , je me sentais différente, l’impression que je ne rentrais dans aucune case mais me résignais toujours à réfuter cette histoire de haut potentiel même s’il me claquait à la figure chaque fois que j’entreprenais quelque chose de nouveau (tous les 2 ou 3 ans environ), ainsi que chaque fois que je changeais de cercle « d’amis « .
C’est un truc que l’on ne peut pas cacher , comme si c’est écrit sur le front , comme si ces gens que je trouve parfois si bêtes avaient le super pouvoir de me démasquer…..
Ces gens que je trouve si bêtes…. c’est un peu de la jalousie de ma part, aussi , je me souviens de ma grand mère qui me disait , dès très jeune alors que tant de questions existentielles fusaient déjà dans tous les sens , d’arrêter de me prendre la tête, « heureux les simples d’esprit le royaume des cieux leur est ouvert » .
Et malgré tous les efforts entrepris pour accepter ma singularité , toute cette résilience dont je fais preuve pour essayer encore et encore de m’intégrer avec ma propre personnalité , j’aimerais tant parfois leur ressembler:
Me coucher et ne pas analyser toute ma journée, croire que je vais monter au paradis , ne pas pleurer devant un reportage , ne pas être consciente de ce que j’ai dans mon assiette qui nous empoisonne , de ce qu’une banale analyse de sang peut raconter, trouver ce p***** de bouton off , accepter …
Accepter que certains aillent moins vite , accepter que tout le monde ne cherche pas l’efficience , mais juste à vivre même si je ne peux pas comprendre .
J’aimerais tant leur montrer, qu’ils prennent en considération mon point de vue.
Un pote avec qui j’ai brièvement travaillé m’a dit un jour « Je n’aimerais pas être à ta place mais j’aimerais bien de temps en temps avoir la chance de faire un tour dans ton cerveau » c’est à la fois une malédiction mais une chance inouïe de pouvoir ressentir puissance 10.
Qu’ils essaient au lieu de se contenter de médiocrité ou au mieux être jaloux.
Je ne dis pas que j’ai tout le temps raison, bien au contraire , mais j’ai une façon de voir les choses qui permet souvent d’être plus efficace parce que je prends en compte plus de paramètres et que j’ai cette foi inébranlable en nos capacités à tous .
Une certaine forme d’ humilité aussi même si ce n’est pas évident à voir surtout lorsque je m’exprime de cette façon, dans le sens où j’accepte de me tromper et je suis capable d’intégrer tout de suite et de modifier très vite ma réponse avec les nouveaux paramètres , ce qui rend les gens qui m’entourent vraiment perplexes.
Je suis aussi capable d’aborder des sujets très techniques en très peu de temps ce qui déstabilise souvent mon entourage.
Enfin , pour ceux qui comprennent , ils attendent de moi une attitude irréprochable.
Je ne suis pas une sainte ni un super héros, et même si il parait que je suis surefficiente j’ai mes démons et la douance n’est en aucun cas synonyme de perfection.
C’est juste l’envie de se relever chaque fois qu’on tombe et de faire quelques pas de plus avant de retomber.
L’hypersensibilite , c’est aussi le rêve et c’est grâce à ça que l’on peut avancer je pense.
Le rêveur soulève des montagnes, le pragmatique sait que cela est impossible…… combien de découvertes ont elles été faites grâce à ceux qui peuvent imaginer l’impossible ?
Voilà, c’est super brouillon comme contribution mais si je me relis une fois de plus je n’oserais plus poster , je vais finir par me perdre sur un moteur de recherche et au bout de 50 onglets ouverts je trouverais ma réponse débile.
Merci à vous pour cet article et bonne journée
Merci Nathalie pour cet article fort passionnant
Pour ma part j’accepte et je joue même du fait d’être unique. Je le cri haut et fort avec beaucoup d’humour ça passe bien, ça me sort même de quelques situations délicates!!
Je m’amuse à observer et comprendre lautre…notamment les c… c’est toujours enrichissant, j’aime les relations humaines, qu’elles soient bien où non. Et puis au pire des cas on ne peut pas toujours plaire à tout le monde hein, ne pas forcer quand ça veut pas. Merci à vous, des bisous
Bonjour Nathalie,
Merci pour cet article intéressant avec des idées constructives.
Comment le faire pour être en rélation avec les autres et se mettre à leurs place sans rentrer dans leur negativité? Autrement dit, comment être empathique sans rentrer dans la negativité des autres? Est-ce que possible ou plutôt une mission impossible?
Merci et bonne continuation,
Lucie
Bonsoir madame alsteen quelle vaste question que celle de la spécificité et de l’unicité.
Si on reste cependant dans le cadre de l’hypersensibilité émotionnelle, il existe, me semble-t-il deux approches de l »hypersensibilité, la première, celle que vous connaissez et qui fut décrite par certains intervenants du dernier congrès douance, par cécile Bosc, jeanne Siaud-facchin notamment qui consiste à associer implicitement hypersensibilité émotionnelle et douance intellectuelle, sous le terme commun de « haut-potentiel intellectuel » (HPI).
L’ autre approche, est celle de catherine bénard-péron, nicolas gauvrit et elaine arron qui considère que l’hypersensibilité n’est pas nécessairement émotionnelle, elle peut être sensorielle, et qu’elle n’est pas nécessairement associé à un QI élevé (qui serait en lien avec le haut potentiel intellectuel).
En clair, la spécificité, n’est pas lié à la douance, car il existe des personnes hypersensibles qui ne sont pas à haut potentiel, et qui pourtant ont des particularités qui les distinguent.
la distinction est grande, car les personnes hypersensibles, constituent, selon catherine bénard-péron, 20% de la population, tandis que les personnes ayant un Qi supérieur à 130 n’en constitue que 2%.
Ainsi, on peut considérer que, si les personnes hypersensibles sont en soit, des êtres spécifiques et particuliers, leur spécificité concerne plus de personne que ceux qui ont une douance.
Et si on veut encore affiner le constat, on peut en référer à ce que dit cal Domingue dans une conférence qu’il donna en 2008:
Il existe selon lui, 4 formes différentes d’hypersensibilité (overexcitability dans sa conférence):
hypersensibilité psychomotrice, sensuelle, imaginationnelle, intellectuelle .
C’est selon lui, ce que Debrowsky appelle des « développements potentiels ».
l’hypersensibilité est fondamental pour décrire les développements potentiels de Debrowsky qui résulte de la déconstruction de la vision du monde afin de la faire évoluer à la suite d »une crise existencielle (désintégration positive).
Ainsi, l’hypersenibilité est une résultante développemental de l’identité d’un individu qui au sortir d’une crise existencielle connait une transformation qui lui apporte une nouvelle vision du monde;
ce processus de transformation pourrait être associé à ce que Viktor frankl a appellé « logothérapie », et serait ainsi une conséquence d’un état de résilience face aux échecs induits par l’apprentissage, qui chez la personne hypersensible génère des pics d’acuité sensori-perceptive.
Donc, ce phénomène n’est pas une caractéristique propre des individus, puisqu’il est accessible à tout un chacun qui poursuit une logothérapie à un niveau de résilience élevé face à l’échec, de sorte que la désintégration positive de Debrowsky ne le détruise pas mais au contraire le transforme de façon irréversible en un être différencié de ce qu’il/elle était auparavant.
Associer systématiquement hypersensibilité émotionnelle à la douance (haut potentiel intellectuel) c’est oublier que les haut potentiel, connaissent ce phénomène justement parce qu’ils sont en quête de sens sur eux-même et qu’ils ont une résilience qui leur permet de trouver en eux un flux de csikszentmihalyi leur permettant de transformer certaines expérience d’échecs en challenge leur offrant un bonheur intérieur.
Ainsi, la spécificité d’un indivdiu vis-à-vis d’une hyeprsensibilité n’est pas une caractéristique intrinsèque de l’être mais plutôt un révélateur d’une grande résilience face à une expérience de désintégration positive, laquelle crée, un état d’apprentissage de croissance et non pas un état d’apprentissage fixe, ce qui offre la possibilité de renaître quasiment indéfiniment de ces échecs et d’en faire des expériences novatrices, à condition de conserver cette résilience, au travers du flux pour que le circuit de dopamine continue de soutenir l’effort et que l’on évite l’épuisement psychique due à la surconsommation d’énergie.
le secret de la douance, ne réside pas dans la neurochilie du cerveau, mais dans l’adaptation d’un processus bien plus vaste qui concerne des personnes n’ayant pas de QI élevé, mais qui sont elles aussi hypersensibles, la résilience.
Pour faire simple on pourrait écrire cela de manière un peu schématique:
Désintégration de Debrowsky suite à une logothérapie de Frankl + résilience= hypersensibilité + Développement potentiel de Debrowsky
= Flux (expérience autotélique) qui renforce la résilience par l’autorégulation tonico-respiratoire et l’optimisme ce qui conduit dans certains cas à la douance, quand cette autorégulation est associé à une synchronie cérébrale des neurones du cortex frontal
Bonne soirée
prenez soin de vous
Mathieu
Bonjour Mathieu,
Bonjour à toutes et à tous,
Merci pour votre long et intéressant développement argumenté, explicatif et référencé.
La difficulté quand on combine capacités cognitives et hypersensibilité
( multiple) c’est non pas de vivre avec soi ( c’est un patient aménagement) mais de s’adapter au quotidien aux autres pour faire de ses petites différences un outil utile et responsable socialement .
Sans déclencher de l’hostilité contre-productive.
C’est ce qui demande les efforts constamment renouvelés de maintien de tous les paramètres ( ou du moins de beaucoup) tout en restant humble pour faire avancer des projets collectifs.
C’est cette maîtrise de soi qui demande une infinie patience.
Que ceux qui ont de bonnes idées utiles les partagent avec nous ?
Danielle
BOJOURS DEPUIS TOUS LE TEMPS JE ME SENS EN DECALAGE PAR RAPPORT A TOUS JE ME SENS DIFFERENTE JE RENDS TROP DE SERVICE MAIS JE ME SENS SEULE JE SUIS TRES SENSIBLE AUX AUTRES ET POUR MOI JE ME CONTENTE DU STRIC MINIMUN JE NAI PAS DE GRANDE AMBITION SUR LE PLAN PROFESSIONNEL AVEC MON DOCTORATS LES GENS CE SONT ENRICHIS MOI NON JE ME SENS TRES DIFFERENTE JE SUIS TRES INTELLIGENTE JEN FAIT PROFITER TOUS LE MONDE SUF MOI QUE DIS FAIRE MERCI JAI 60ANS JE VEUX CHANGER POUR MOI
Bonjour
J’espère avoir la chance de vous rencontrer au Grand Rex j’y serai. J’ai hâte de vous entendre !
Merci Nathalie pour cette proposition de changement de vocabulaire en remplaçant « différente » par « singulière » !
Je suis sensible à la vibration des mots et il y a longtemps que je ressens que lorsque j’utilise le mot différente, je mets d’office une distance et m’exclus en quelque sorte moi-même ou/et l’autre, mais je ne savais pas comment nommer cela autrement, car je le ressens et le pense si souvent…
Merci Nathalie pour cet article. Pour ma part je n’ai pu mettre un nom que récemment et j’en suis très heureuse parce que j’ai fait un autre chemin, celui d’œuvrer à me sentir bien et à apprivoiser mes émotions sans connaitre le multi potentiel sous toutes ses formes. le décalage avec les autres je ne le comprenais pas et le fait d’avoir eu des parents tres tres stricts m’a sans doute permis (même si bcp de frustrations et de « souffrances ») de ne pas m’éparpiller et de m’adapter facilement à presque toutes les situations, à naviguer avec assez d’aisance dans tous les domaines ou presque mais hormis celui de la relation de couple que je comprends mieux aujourd’hui . Connaitre mes potentialités a été la dernière pièce à mon puzzle , celle grâce à laquelle j’ai fini par m’accepter entièrement pour qui je suis et à bien vivre et « gerer » encore mieux bon nombre de situation sans en pâtir.
Pour moi se sentir differente ou singuliere est en comparaison aux autres ..
Si je me percois telle que je suis , je sais que chacun est unique , alors je suis moi et c est tout .
Le plus difficile est d apprendre a se decouvrir au fil desa vie.
Je ressens ‘ actuellement , 60 ans , le besoin de me reconnecter a la petite fille de 6 / 7 ans que j etais …
Celle qui a tout fait pour ressembler aux autres sans y parvenir = se sentir Aimee .
Celle qui avec son emerveillement avait une approche du sens de la vie tres profond , qui se verifie maintenant avec la physique quantique,les EMI, par exemple …
Ce sont ces valeurs d emerveillement vers ce qui est , envers qui je suis maintenant que je souhaite aborder dans ma vie actuelle.
Ce n est ni un retour sur le passe ,ni une attente envers un futur , un melange de tout cela qui se nomme le PRESENT . Etre moi , c est tout . Je grandis de l’interieur .
et ceci est le plus beau present que je puisse m’offrir !
Puis je pourrai offrir aux autres ma qualite d etre , differente , singuliere …avec Chaleureuse Bienveillance comme tu l exprimes Nathalie .
Merci a toi d etre qui tu es .