Cela ne veut pas nécessairement dire que cela est confortable au sens propre du terme, mais cela paraît parfois plus facile (ou moins difficile) que de se lancer dans l’inconnu. En effet, le changement nous fait souvent peur et peut nous empêcher de faire les premiers pas vers un nouveau projet.
Alors à quoi veiller pour sortir de sa zone de confort en se respectant ? Voici trois questions à vous poser pour faire les choix qui vous correspondent.
1) FAUT-IL SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT COÛTE QUE COÛTE ?
Le concept est à la mode et fait parler de lui. Pour preuve il existe des programmes de formation et de pseudo coaching qui vous proposent de faire des choses extraordinaire et de changer votre quotidien. Pour certains, faire quelque chose d’extraordinaire peut conduire à un boost de motivation non négligeable et je dirais … pourquoi pas si vous avez envie de vivre une expérience qui sort du commun en ayant pris le temps de réfléchir aux bienfaits de l’acte posé : sauter en parachute, courir au 20 km de Bruxelles ou encore vous lancer dans un challenge qui vise à enregistrer votre première vidéo. La vraie question est probablement de se demander quel sens vous souhaitez donner à cet exploit (à accomplir). Vous respecter c’est aussi vous demander si vous vous respectez bien ou si vous tentez de (vous) prouver quelque chose et dans quel but ?
2)FAUT-IL TOUJOURS SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT?
Eh bien merci d’avoir posé la question : non, bien entendu ! Cela reviendrait à décider que nous devrions changer et bouger tout le temps et ceci sans garder de précieux points de repère. Cela serait épuisant et probablement insécurisant pour une série d’entre nous. Nos rituels, nos habitudes, la façon d’organiser notre planning ou nos courses de façon récurrente … tout cela fait partie de notre zone de confort et elle vise à nous rendre la vie plus facile.
3) ALORS POURQUOI ET À QUEL MOMENT SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT?
Tout simplement parce que la vie est constamment en mouvement et qu’il y a donc du mouvement à mettre en place, chacun à son rythme, chacun y donnant le sens qu’il souhaite. Nous nous plaignons parfois de vivre des difficultés, d’avoir des relations toxiques, un travail épuisant, pas assez de loisirs et bien d’autres maux. Avez-vous déjà constaté combien nous espérons que les choses changent tout en continuant à faire les mêmes actions, au même moment, avec les mêmes personnes et aux mêmes endroits ? J’ai un secret à vous confier : cela ne marche pas. Sortir de sa zone de confort devient indispensable dans ce cas, car c’est la seule façon de s’offrir de nouvelles perspectives.
A mes amis HP qui possèdent l’art de la pensée en arborescence : vous avez certainement la cartographie complète des avantages et des risques de lancer un nouveau projet, je suis même tout à fait certaine que vous avez listé beaucoup de choses Il n’y a pas de risque zéro, il y a par contre la possibilité de vous faire confiance et d’oser faire les premiers pas, et ensuite les suivants pour mener votre idée à terme. Sortir de sa zone de confort demande de prendre le temps de vérifier que cela a du sens pour nous et ensuite d’y aller à votre rythme. Il faut de l’audace pour réussir un projet et c’est là où sortir de sa zone de confort prend tout son sens et vous ouvre les portes d’une vie qui vous anime.
Avez-vous un témoignage à me livrer ? Laissez-le dans les commentaires !
C’est avec beaucoup d’attention que j’ai lu ton message, et merci pour le partage. L’idée du mouvement en cohérence , avec le sens de l’action et chacun a son rythme ! Voilà qui me donne la motivation, et l’envie d’aller vers, et d’agrandir ma zone de confort. Une 1ière action me donne, un 1er résultat, qui, à son tour me permet d’ajuster.
Le succès, je le visualise comme une belle pièce précieuse à 2 facettes , d’un côté l’échec, et de l’autre, la réussite. L’un et l’autre co-existent!
Et dans cette perspective, l’envie de faire un 2e pas, ou de continuer à renforcer/consolider le 1er peu importe, je suis guidée par le mouvement, et non plus par la peur de réussir, ou d’échouer.
Tout à fait Catherine, tout est dans l’équilibre et je sais que tu sais 🙂
Merci Nathalie de ce partage. Prendre conscience de faire un pas après l’autre est en même temps encourageant et parfois frustrant tant il serait tellement sécurisant d’avoir abouti ! Là m’apparait l’utilité de s’observer en effet, d’où le bienfait de ces 3 questions. Pour ma part, quand une action donne un résultat peu probant, j’aurais tendance à être un poil découragée car inconfortable bien sur. Heureusement, l’effet « mouvement » m’entraine vers un autre pas et encore un autre.
Joli partage chère Nathalie, ce qui fait sens pour chacun nous donne l’élan qui vient dont ne sait où pour réaliser nos rêves et oser aller vers l’inconnu peu importe la forme
que prend cet inconnu comme par exemple sur les réseaux aller vers certaines personnes encore inconnues qui nous éclairent comme toi chère Nathalie qui a quelque
peu débloqué une sorte de burnout suite à des mises à l’écart successives de groupes
un rien ghetto très attachés à leurs habitudes et aux formes au dépens du changement et de la créativité… Merci d’être entrée dans ma vie pour atténuer voire guérir cette blessure… Je t’embrasse… Dominique
Merci Dominique, cela me touche
Bonjour Nathalie
Ouah quelle puissance et quelle résonance! Ce doit être le moment. En effet aujourd’hui pour la première fois j’ai osé poser toutes les questions que j’avais envie de poser, de partager et faire me commentaires sur les documents du travail. Cela m’a fait un bien fou de le faire. Cela va certainement me permettre de mieux dormir. Je suis trop contente car depuis mes trois semaines de repos forcé (surtout une à dormir puis après je me suis remise à mon rythme au travail, en prenant soin chaque jour un peu plus de moi mais en faisant en sorte d’être plus efficace. Je suis plutôt contente, j’aimerai tant plaisir de rattraper mon retard, cela me permettrait de passer à autre chose et d’aller vers mes nouveaux projets car oui j’ai plein d’idées. Oui je n’ai rien laissé passer par rapport à un dossier compliqué. Au moment où j’allais conclure voilà qu’on voulait que je fasse 2,5 jours complémentaires avant de clôturer mon dossier. J’ai dit ce que je pensais et mon désaccord. Finalement c’est en train de bouger. Certes j’ai encore du travail mais bon c’est ainsi. L’objectif finir ce dossier pour la fin de la semaine (samedi) pour passer ensuite à autre chose et rattraper mon retard sur d’autres dossiers. Bref encore de quoi faire mais avec plaisir et au rythme que je veux en arrêtant de subir. Alors oui cela résonne et oui cela fait du bien.
Merci Nathalie à tout à l’heure.
Agnès
Génial Agnès ! Un pas à la fois
Merci Nathalie pour cet article et ces trois points qui me permettent de faire un commentaire me concernant. Je sors régulièrement de cette zone de confort, car la vie s’attelle à me faire vivre des expériences non négligeables pour avancer toujours plus loin. Pour ma part, j’ai fait de moi cette devise : Sortir de la zone de confort tout en gardant ma zone de compétence active et en l’a nourrissant. Garder un pied dans la one de confort, et ouvrir grand les portes et les fenêtres pour que puissent entrer le nouveau, la création, et que puisse s’engouffrer le souffle de la VIE avec liberté.
Bonjour Nathalie
Merci de ce regard/proposition pour une réflexion plus approfondie de « Est-ce que je sors de ma zone de confort, dans quel domaine, à quel niveau, quand, comment…. etc… ?
Pour ma part, je vis ma vie comme un jeu de piste et un puzzle à la fois. Chaque élément qui la constitue et remplie m’aide à cheminer.
Cependant, ma réflexion se dirige plutôt vers la question: est-ce la répétition d’un programme que je n’est pas installé (qui appartient à ma généalogie, éducation… ect) ou un programme qui appartient à ma véritable réalisation?
Alors, Nathalie, votre message confirme ceci.
Donc, action dans la permanence impermanente de la vie (son mouvement perpétuel).
Quel merveilleux programme avons-nous chacun et chacune à réaliser.
J’espère à tout bientôt pour d’autres idées à étudier
Cordialement
Marie-Françoise
Bonsoir Nathalie. Quel résonnance dans cette lecture….et que d´espoir!Le changement ne se réalise pleinement qu´avec une réelle prise de conscience de son potentiel ….de son plein potentiel, cette force insoupsonnée et éblouissante de qui JE SUIS. Lorsque le voile du déni se déchire, que les masquent tombent…c´est un émerveillement de se rencontrer comme si c´était la première fois……un nouveau départ pour un chemin de vie dans un alignement parfait: son corps, son coeur, son esprit ….libre et son âme
Merci Virginie !
Bonsoir Nathalie,
Ton message résonne en moi, c’est ce à quoi j’aspire depuis quelques temps et qui devient de plus en plus indispensable .. mais malheureusement sortir de ma zone d confort aujourd’hui équivaut à le mettre en difficulté financièrement parlant, l’equation est donc plus compliquée.. comment faire ?
Bonsoir Nadège,
parfois nous confondons sortir de sa zone de confort et aller dans une zone de danger. Je dirais presque « un pied à la fois », rien de radical. Cela te parle-t-il ?
J’ai plutôt l’impression que ma vie est inconfortable et depuis fort longtemps. Ce mot « confort » ne me parle pas du tout, le confort c’est pour les nantis qui passent leurs journées dans un fauteuil, c’est bien cela ? Je ne m’y retrouve pas du tout. Nous sommes peut-être très différents Madame, ou peut-être pas, ce que vous faites m’attire à priori, mais dans le concret j’ai du mal à vous suivre. Le commentaire de Marie-Françoise me parle plus.
Bonjour,
le concept de zone de confort est attribué à ce que nous connaissons parce, cela peut-être douloureux, désagréable, routinier ou autre.
Dans ce contexte, cela n’est en pas lien avec le fait d’être bien nanti. Quelqu’un qui est maltraité peut-être dans une « zone de confort » parce qu’il connait cela depuis toujours et paradoxalement cela le « rassure ». Sortir de sa zone de confort implique d’aller vers l’inconnu et c’est ce qui fait peur à beaucoup de personnes.
Bonjour Nathalie,
Sortir de sa zone de confort est une vraie quête authentique à soi.. cela peut nous permettre de co-créer,de vibrer,d’aimer avec nos propres valeurs,d’écoutes vraies,de sortir de nos vieux schémas/formatages..
Faire le choix,choisir peut-être difficile..
Faire le tri pour trouver l’équilibre..
Apprendre/Réapprendre à faire le bon choix tout simplement.. Aujourd’hui,j’avance à mon rythme…
Cordialement,lydie.
Merci pour votre commentaire Lydie,
effectivement c’est tellement essentiel (à mon sens) d’y aller à SON rythme !
Merci Nathalie de ce partage. Prendre conscience de faire un pas après l’autre est en même temps encourageant et parfois frustrant tant il serait tellement sécurisant d’avoir abouti ! Là m’apparait l’utilité de s’observer en effet, d’où le bienfait de ces 3 questions. Pour ma part, quand une action donne un résultat peu probant, j’aurais tendance à être un poil découragée car inconfortable bien sur. Heureusement, l’effet « mouvement » m’entraine vers un autre pas et encore un autre.
Merci Isabelle,
et pourtant il suffit parfois de changer une toute petite chose.
Il n’y a pas d’erreurs, il n’y a que des apprentissages.
Belle journée
Merci Nathalie pour tes conseils si précieux!Je constate que les hommes sont faiblement représentés Curieux?sont ils moins à leur écoute ou plus pudique?
La retraite est pour moi l’occasion de me retourner en arrière, de comprendre et surtout de solidifier mon Ego si faible :Faux self très probable,depuis toujours, pour convenir à l’entourage mais pas du tout à moi! (surtout la partie négative, éponge)des projets nouveaux où j’ose !!!que oui!!!:écrire ma VIE romancée, si j’y arrive,faire un essai au théâtre, suivre une thérapie en GESTALT, poursuivre la sculpture, échanger,lire,….trouver sa moitié, pas simple!?!!mais je me donne les moyens!Volonté, courage, foncer OUI je fais!!! mais le revers, c’est l’IMPATIENCE et l’AMBIVALENCE et le regard de l’autre qui lui, est resté dans sa zone de confort et qui JUGE et ne comprend pas cette hyper activité et tous ces errements…alors on s’ EFFONDRE et on revient au Faux-self pour éviter les remous et conserver les LIENS affectifs! s’AFFIRMER oui pas si simple, s’aimer certainement et beaucoup pour avoir la force de persévérer et d’aimer vraiment son projet ,pour éviter le syndrome de la girouette…
Bonjour Nathalie, merci pour ce bel article. Pour être taquine avec moi-même, je vois comme ma pris de risques … de ne pas trop en prendre ! Car j’ai aimé beaucoup me challenger, dire oui à tout, là je goûte autre chose autrement et c’est en fait aussi déconcertant, j’apprends le doux et le moelleux et c’est en lien avec ma vulnérabilité. JE rencontre alors d’autres personnes et ça, ça me sort de ma zone de confort ! Chal’heureusement, Isa h
Un étape à la fois Isabelle 😉 Merci pour ce partage, j’aime bien quand on arrive à se taquiner. Dans ma perception c’est bon signe.