En tant que haut potentiel, multipotentiel, voire même hypersensible, ce n’est pas toujours facile d’assumer sa singularité, surtout quand on a eu l’habitude de s’adapter. Parfois lorqu’on découvre cette singularité, nous ne sommes pas encore au clair avec nos besoins, et ne savons pas ce qui nous correspond vraiment, tout simplement car on ne l’a pas appris. Notre histoire de vie et nos expériences peuvent avoir une influence sur ces aspects. Cela demande de réaliser une exploration de soi pour découvrir quels sont nos vrais désirs. 

L’invitée de Nathalie, Gaëlle Devaux-Griffon, va nous proposer de se reconnecter à ce qu’elle appelle « la boussole de la cohérence », et va nous donner des premières pistes pour ce voyage.

être cohérent dans la vie : POURQUOI EST-CE DIFFICILE ?

On est cohérent et aligné quand on peut vivre nos valeurs dans le monde extérieur. C’est-à-dire, quand on peut exprimer notre potentiel et nos talents, quel que soit notre environnement : au travail, en famille, en couple, entre amis…Cette quête permet de se dire si on est à notre place et quelle perception on a de celle-ci.

Quand on ne se sent pas aligné, c’est qu’il y a quelque chose qui va contre notre véritable souhait, et qui n’est pas en cohérence avec nous-même.

Il est souvent compliqué de se créer cette vie en cohérence. Ce qui nous en empêche est de ne pas savoir ce que l’on veut vraiment. Pour Gaëlle Devaux-Griffon, qui est elle-même hypersensible, cela a été un chemin où la complexité de ses pensées et de ses ressentis ont souvent été un obstacle. Il y a énormément de choses antagonistes qui l’ont longtemps habitée. Cette multitude de possibilités qui se sont trouvées devant elle, ont fait que cela a été difficile pour elle de trouver l’endroit de son désir et de son envie d’être. Le fait d’être hypersensible à l’environnement et aux personnes qui l’entouraient et la conseillaient, générait des difficultés à savoir où elle se trouvait, et ce qu’elle souhaitait vraiment. Elle perdu ses repères.

les signaux à prendre en compte

Cela passe par le fait de réapprivoiser son corps et de l’écouter. Si on se sent fatigué ou si on a des douleurs à certains endroits de notre corps, cela peut être considéré comme des signaux d’incohérence. C’est-à-dire, des petits signaux qui nous font dire qu’il y a des points d’ajustement à faire. Le corps est un très bon indicateur. Certaines douleurs ou crispations peuvent signifier qu’il y a des choses à ajuster. 

L’énergie est également à prendre en compte. Si on se sent très fatigué, c’est un bon indicateur de désalignement, de même que l’énergie est un signal d’alignement. 

Les émotions qui nous habitent sont aussi à prendre en compte. Sont-elles plutôt positives ou négatives ? Il est important de s’écouter, afin de prendre en considération la possibilité de se remettre dans un axe pour s’ajuster. 

On doit aussi se demander si dans notre vie, tout est fluide ou plutôt compliqué; dans le sens où l’on vit des moments qui bloquent…

Si on se trouve dans une énergie basse dans la durée ou fréquemment, cela souligne tout de même le fait qu’il y a certains aspects que l’on n’arrive pas à intégrer à notre vie. Ainsi, il faut rentrer dans un questionnement, une exploration en solo ou avec une personne. Il faut réussir à prendre ce recul.

Il est essentiel de se dire que c’est la vie qui nous demande régulièrement de revenir dans notre axe, car ce n’est pas un point que l’on atteint et sur lequel on reste constamment. Profondément, il y a ce désir de trouver sa place, sa singularité, sa manière de l’exprimer. Souvent, les contraintes et les freins de la vie quotidienne empêchent la mise en place de ce projet.

définir des objectifs cohérents avec sa singularité

Quand Gaëlle a besoin d’atteindre plus de buts cohérents pour elle-même, il est nécessaire pour elle que cela soit en plus de l’énergie et des émotions positives qu’elle a déjà dans certaines situations. 

Pour cela on doit se questionner sur diverses actions : 

  • si la réalisation de ce but produit un résultat qui a de la valeur pour soi
  • si le fait d’y penser donne de l’énergie grâce à la force de l’élan
  • si cela permet à d’autres personnes de gagner autant que soi. 

La croissance personnelle entre également en jeu. Lorsque l’on choisit de réaliser telle chose, on peut se demander si cela nous apporte de la valeur, et si sa réalisation peut réellement être une source de croissance personnelle pour soi. 

On peut apprendre, augmenter ses responsabilités. On a besoin de grandir à travers ce que l’on entreprend, afin de nourrir notre propre croissance. On peut se demander si on contribue à une communauté, une société, à quelque chose qui nous dépasse. On a besoin de sentir que la réalisation de ce but nourrit notre créativité et notre autonomie. 

Un dernier point qui est important, c’est la reconnaissance. Est-ce que l’atteinte de ce but va nous permettre de recevoir la connaissance et l’admiration ? On a besoin de se sentir alimenté en retour : on contribue, on donne, on se sent investi et on souhaite aussi recevoir de la reconnaissance et des remerciements.

L’IMPORTANCE DE CHOISIR SON ENTOURAGE

On possède 3 visions : à l’intérieur de soi, devant soi et derrière soi. 

Ensuite, on a aussi ce que l’on a autour de soi. Est-ce que l’on est entouré de la bonne communauté pour soi ? Parfois on peut croire qu’il faut côtoyer certains types de communautés, car on nous dit que c’est bien, alors que l’on peut s’ennuyer car on n’est pas dans notre communauté de cœur. Cela nous donne l’autorisation de ne pas nous sentir à l’aise et de trouver dans quelles communautés de cœur on a envie de passer du temps et de se ressourcer. 

Si on veut engager de l’énergie dans la direction qui nous fait du bien, qui nous correspond, et que l’on sent profondément, il faut savoir que c’est une route avec des épreuves. Ce n’est pas parce que l’on sait que c’est simple. Mais les buts et la direction que l’on prend peuvent être suffisamment puissants pour nous donner l’énergie de traverser les difficultés que l’on rencontrerait. On crée l’écosystème autour de soi, et on choisit d’aller avec des personnes qui nous font du bien, parce que l’on va devoir traverser des moments qui sont au service de notre projet.

En sortant de notre zone de confort, on apprend en responsabilité. Il faut éviter la compagnie de personnes qui sont tout le temps en train de dire que l’on ne va pas être capable, que l’on ne va pas réussir, que l’on devrait faire d’une autre manière. On peut être acteur de qui nous entoure, car l’on souhaite être soutenu dans notre projet.

Les clés pour développer sa cohérence

Gaëlle Devaux-Griffon nous propose une clé vraiment importante : à certains moments, il suffit juste de fermer les yeux et de revenir à l’intérieur pour sentir son corps, son cœur, le mouvement des émotions, des pensées, de son imagination et sa connexion à l’extérieur. 

Il faut prendre régulièrement le temps d’accueillir, sans juger, là où nous sommes. C’est très efficace de simplement faire ce petit check-up, et de reconnaître que tout est nécessaire. On apprend alors à danser avec toutes nos polarités et nos ambivalences. 

Prendre ce temps, même un court temps, pour regarder à l’intérieur, en soi, est vraiment une clé à part entière pour retrouver le chemin de la cohérence.

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