Quelle est la différence entre un HP, un HPI (comprendre Haut Potentiel intellectuel), le haut potentiel émotionnel, être surdoué, haut potentiel ? Et que diable vient faire cette histoire de zèbres dans le paysage ? Pourquoi parle-t-on de sur-efficience, d’atypique et … au secours je n’y comprends plus rien !
Effectivement, il y a franchement de quoi se perdre en chemin quand on débarque dans ce nouvel univers. Et ces questions reviennent régulièrement lors de mes échanges avec les personnes qui arrivent dans les groupes que j’anime … Alors prêt pour un petit récapitulatif ?
Quand on parle de HP, on aborde le haut potentiel. La personne concernée par le haut potentiel est aussi appelée une personne surdouée. Ils sont concernés par la douance.
Qu’est-ce que la douance et comment la vérifier ?
C’est la qualité d’une personne douée voire surdouée. En (très) résumé, une personne surdouée est une personne qui dispose d’une intelligence et d’un fonctionnement qualitativement différent de la moyenne. La personne à Haut Potentiel (un autre terme) fait souvent preuve de rapidité d’analyse et de compréhension, elle réfléchit différemment et fonctionne de manière singulière. Son hypersensibilité peut être complexe à maîtriser. *
Pour détecter un surdoué (haut potentiel), il faut utiliser un outil de mesure : cette mesure détermine un quotient intellectuel. Le QI exprime un niveau d’aptitude évalué en fonction d’une population donnée. Les tests sont ajustés en fonction des lieux géographiques et des ethnies. **
Notons néanmoins un aspect essentiel mis en lumière par Monique de Kermadec : « La douance n’a que peu à voir avec un chiffre de quotient intellectuel : les tests permettent d’évaluer la douance, ils ne la définissent pas. »
Classiquement, on parle donc de douance, de surdouement, de personnes à haut potentiel ou à haut potentiel intellectuel, de personnes surdouées ou encore de personnes à haut quotient intellectuel. Et lorsque l’on parle d’enfants, on dit d’eux qu’ils sont précoces car en avance sur leur âge en termes d’apprentissage.
On évoque aussi les THQI (les personnes à très haut potentiel intellectuel, le terme se réfère aux personnes qui ont un QI à partir de 145).
Voilà donc un résumé de ce dont il s’agit quand on aborde classiquement la douance.
Surdoué, haut potentiel … pourquoi existe-t-il d’autres termes ?
Contrairement aux idées reçues, la douance est loin d’être une garantie de réussite absolue dans la vie. Les profils des personnes concernées sont variés et singuliers. Il faut parfois de nombreuses années avant de découvrir ce qui « cloche » car sans connaissance de son mode de fonctionnement, la personne HP risque de se sentir en décalage par rapport aux autres. Ce sentiment s’accompagne parfois de cette impression d’être un extra-terrestre, jamais à sa place, pas toujours convaincu d’être légitime. Être validé par un bilan qui confirme son haut potentiel est souvent libérateur. Ceci dit, cela n’aide généralement pas à se sentir un « Haut » potentiel ou un « Sur« doué car ces termes renvoient à une posture haute dans laquelle la personne HP se sent rarement à l’aise. Il faut souvent du temps pour se distancier de ces appellations et se sentir en phase avec cette nomenclature parce que finalement, c’est essentiellement de cela dont il s’agit à la base.
D’autres appellations …
C’est dans ce contexte que la créativité de nombreux auteurs s’est déployée ! Il ne faut certainement plus présenter le terme « Zèbre » que nous devons à Jeanne Siaud Facchin. Elle met en lumière leurs caractéristiques spécifiques à travers cette analogie: on peut les différencier des autres dans la savane, ils sont à la fois semblables et différents puisque leurs rayures sont uniques. Olivier Revol parle de sentinelles. D’autres termes tels que « Surefficient intellectuel (ou mental) », atypiques, multi-potentiels, cerveaux droits, neuro-droitiers, et plus récemment les philo-cognitifs… autant de façons de se reconnaître dans un mode de fonctionnement qui nous conviennent plus que des termes considérés comme hautains et loin du regard porté sur soi. Ils ont le grand mérite de dédramatiser mais sèment parfois la confusion chez une série de personnes. J’utilise moi-même le terme « Emotifs Talentueux« , inventé en famille au détour d’une blague entre mon beau-fils et moi : les extra-terrestres de la maison (E.T.). J’ai appris au fil du temps à nommer précisément les personnes HP ou surdouées afin d’éviter la confusion. Je reste convaincue que ces termes ont comme vertu de sensibiliser toute une partie des personnes qui ne se croyaient pas concernées. A titre personnel, je n’aurais jamais commencé par des livres qui portent des titres tels que « Trop intelligent pour être heureux », « L’adulte surdoué »,… je me sentais si loin de cette réalité.
Et l’hypersensibilité dans tout cela ?
Elle concerne la majorité des surdoués et je dis souvent qu’il s’agit d’une autre forme d’intelligence, celle des émotions. Attention néanmoins, on peut être hypersensible (20% de la population selon Elain Aron) et pas concerné par la douance (2% de la population). Que penser de l’appellation HPE, Haut Potentiel Émotionnel ?
Je m’intéresse à l’intelligence émotionnelle depuis des années et j’ai commencé ma carrière en tant que coach et formatrice à la lueur de cette passionnante thématique. Autant le QI est jugé globalement stable, autant le QE (quotient émotionnel) peut fortement évoluer pendant toute une vie, cela demande du travail personnel mais c’est accessible à tous. De mon point de vue, il me parait erroné de dire que l’on est HPE dans la mesure où chacun d’entre nous possède ce potentiel infini de travailler sur lui et de maîtriser ses émotions de manière extraordinaire, peu importe le milieu dans lequel on a grandi.
Asperger, dys et compagnie, TDAH, TDH … Troubles associés ou pas au surdoué haut potentiel ?
Il n’est pas rare de rencontrer des « Twice Exceptional » (quoi encore, un nouveau terme ?), ces surdoués qui ont grandi avec la particularité que leur douance est associée à un trouble, l’un pouvant masquer l’autre, les 2E (« doublement exceptionnels » en français) cumulent des modes de fonctionnement qui leur donnent une coloration particulière, parfois pour le plus grand mystère des professionnels qui ne sont pas (encore) formés à cette grille de lecture singulière et sensible. Et une fois de plus, être concerné par la douance n’implique pas que vous le soyez par les troubles dys ou autres. L’inverse est également vrai : une personne aspie (asperger) n’est pas systématiquement concernée par la douance.
En d’autres termes, allez-y un pas à la fois. Même si c’est (encore) difficile à porter, soyez clair avec vous-même sur le terme avec lequel vous êtes le plus à l’aise dans la découverte de cette (ou ces) nouvelle.s grille.s de lecture. Un accompagnement par un professionnel aguerri et habilité à poser les bons « diagnostics » pourrait d’ailleurs vous être utile pour éviter de vous perdre dans les informations que vous découvrez.
Mon conseil pour parler de la douance
Rien ne vous empêche de communiquer sur d’autres termes avec votre entourage, mais évitons de faire l’amalgame. D’autant que certains milieux risquent de ne pas prendre certains termes au sérieux, je pense au monde professionnel … si certains termes sont autant de clins d’œil qui peuvent faire sourire nombre de professionnels, je n’ai pas le sentiment que de dire que vous êtes un zèbre lors d’un entretien de recrutement soit nécessairement bien perçu (sauf si votre interlocuteur est concerné de près ou de loin). A bon entendeur, salut 😉
* Le propos de cet article n’est pas de définir la douance ! De nombreux ouvrages se sont largement penchés sur la question.
** Extrait de « Hauts potentiels : reconnaître et promouvoir »
Pour vivre pleinement son haut potentiel – Découvrez mon livre ==>> « Emotifs Talentueux : Etre soi autrement« – Editions Josette Lyon.
Bonjour Nathalie,
Avec le temps, après avoir compris la différence liée à oa douance, j’ai pris le chemin de découvrir les émotions et l’envie de les faire jouer au mieux pour atteindre l’harmonie. Ce nouveau cheminement est celui qui devrait permettre, je pense, de pouvoir au mieux avancer et dévoiler celui que je suis. De même, il devrait également permettre d’accompagner au mieux, mes enfants dans le plaisir de vivre leurs émotions.
Maintenant, la carte n’est pas encore claire et la destination finale est floue. Mais le défi est tentant.
Quelle sera la prochaine étape?
Bien à vous
Jean-François
C’est le chemin qui compte Jean-François et tu en as déjà fait de nombreuses étapes. Fais confiance à ton ressenti, la prochaine étape viendra naturellement.
Merci de cet exposé M Alsteen
À ce que j’en ai compris. La notion de HP ou surdoué se différencie complètement de celles qui ont QI élevé.
Bien que les deux ont un QI élevé, ils se différencient par leur fonctionnement très différents.
Ce qui caractérise le HP est un niveau de perception sensoriel, émotionnel, intérieur et extérieur à eux même ainsi que de sa capacité à faire des liens en tenant compte des différents aspects d’une situation de façon créative et atypique, (pensé arborescente). (Faites caractéristique du surdoué dans votre moteur de recherche pour en savoir plus) . Cet différence fait, entre autre, que le QI élevé, arrive à faire un travail très performant, sans se soucier outre mesure de sa porté globale. Il arrive aussi à supporter les cadre restreins. Le surdoué se pose constamment des questions concernant toutes les facettes d’une situation et ne supporte pas la contrainte.
Pour ce qui est de la notion de HPI et HPE , c’est une distinction entre deux type de HP (ou surdoué). Pour diverse raisons en rapport avec leur histoire et leur caractéristique, l’un s’est adapté à un mode plus intellectuel et l’autre plus émotionnel.
HPI n’égale pas QI élevé.
HPI et HPE est une notion développé par Raymonde Hazan que je vous résume de mon mieux.
Ce sont les points de base pour sortir de la confusion.
C’est bien ce qui rend les choses compliquées à ce stade, c’est que les définitions sont sous segmentées et, à mon sens, cela n’est pas utile pour les personnes qui se découvrent dans une grille de lecture. Je comprends que les personnes qui reçoivent ces infos s’y perdent complètemenT : « J’ai un QI de 130, suis-je HP, HPI et peut être HPE » …. pourquoi faire simple quand on fait compliqué. Rien de personnel mais de vivre au quotidien la réalité des personnes en découverte ça en devient presque une torture pour certains.
Merci, texte d’intérêt. Qu’est DYS?
Bonjour Nathalie,
Merci pour cet article qui reprend assez sobrement les différents termes. J’ajoute à votre liste un nouveau terme qui vient d’apparaître dans le paysage et que je trouve de plus en plus approprié bien plus que les appellations habituelles: philo-cognitif.
J’attend avec impatience de lire l’ouvrage rédigé par le Dr Olivier Revol et ses collègues à l’origine de ce joli mot.
Tout à fait, il est dans l’article. Effectivement je suis curieuse aussi ! Merci
Férié, le livre est sorti ! Il est en librairie.
Il met en lumière la raison de cette appelation et décrit les 3 principales caractéristiques qui définissent les philo-cognitifs
Bonjour,
Je me permets d’intervenir sur ce terme de philo-cognitif qui ne me parle pas du tout. Si on se préoccupe de comprendre qui on est et de faire comprendre aux non HP qui nous sommes, je préfère utiliser un terme qui sera plus facile à assimiler. Quand on parle de surdoué ou de douance, les non HP ont une image souvent fausse de ce que ça veut dire. Alors ce nouveau terme me parait bien plus difficile à intégrer que haut potentiel, surdoué ou zèbre. Je ne suis pas sûre qu’il soit nécessaire d’introduire ce néologisme dans l’univers déjà complexe de la douance.
Mais ce n’est que mon avis…
N’ayant pas lu le livre, je n’ai pas de réponse à vous donner si ce n’est que les retours que j’en ai eu sont très positifs.
Une fois de plus, laissons aux auteurs leur créativité et aux personnes le choix de voir ce qui leur convient. Le tout étant de s’y retrouver (objectif de l’article)
N’ayant pas lu le livre, je n’ai pas de réponse à vous donner si ce n’est que les retours que j’en ai eu sont très positifs.
Une fois de plus, laissons aux auteurs leur créativité et aux personnes le choix de voir ce qui leur convient. Le tout étant de s’y retrouver (objectif de l’article)
Merci pour cet article qui répond déjà a pas mal de questions , mais je trouve qu’il reste pas mal d’autres questions qui reste très important tel que : comment faire la différence entre un hypersensible et un HPE ? Sachant qu’il ont énormément de points en commun et aussi comment expliqué le faite qu’on présente les mêmes caractéristiques qu’un surdoués mais que l’on soit pas un ?
J’espère pouvoir avoir votre aide sur ces questions
Merci
Bonjour,
personnellement je ne suis pas en phase avec la notion de HPE puisqu’il est possible de faire évoluer ce type d’intelligence là (émotionnelle) pendant toute une vie. Nous pouvons être plus « stimulable » émotionnellement que la moyenne mais je n’y vois pas de notion de HAUT potentiel. Et c’est bien là que ça devient difficile c’est qu’on finit par tout mélanger et ne plus s’y retrouver.
Bonjour, je me contente des mots Douance et surdoués. Quant à précoce il est hors sujet; à 90 ans on est précoce?
Précoce est destiné aux enfants dans la mesure où ils sont en avance et qu’on dit d’eux qu’ils sont précoce. Le terme n’a plus d’intérêt en tant que tel lorsqu’on est adulte mais cela ne change rien au mode de fonctionnement HP de base
Précoce? Comique. … moi , on m’a dit que mon fils était né « vieux »… trop sage et réfléchi pour un petit garçon. Quant à ma fille , HP émotionnelle, elle a souvent été qualifiée de « rebelle insolente » … l’important est d’utiliser des termes neutres dans connotation négative.
Merci Nadine L’important est de pouvoir donner du feed-back constructif.
Un enfant devrait idéalement être encouragé dans ce qu’il a bien fait et comprendre ce qu’il pourrait améliorer pour avancer plus fluidement dans la vie.
Il n’a pas besoin de termes qui lui donnent l’impression d’être jugé dans qui il est. Et ça n’est pas vrai que pour les enfants !
Bonjour,
Tout d’abord merci pour ces article extrêmement intéressant.
Le terme d’émotifs talentueux me convient bien.
Dans le monde du travail c’est souvent difficile.
Je suis hypersensible, ça m’a souvent joué des tours. Mais j’ai fini par accepter. J’ai pris le temps d’expliquer à ma responsable mon hypersensibilité (et hypersensorialité aussi d’ailleurs). Ça a été étrange, mais elle l’a accepté. Du coup, quand au travail je ferme ma porte et que je la réouvre avec les yeux rouges, plus personne ne panique.
C’est juste ma gestion du stress.
Ce confort vient de la chance que j’ai eu de rencontrer une chef pareille, mais aussi du fait que je l’ai accepté et j’ai donc pu l’expliquer. Ça a permis aux autres de mieux accepter mes réactions, et à moi de mieux vivre (ne plus me cacher, c’est un bonheur).
Bref, un petit témoignage sur l’hypersensibilité.
Pour le reste je ne sais pas, je me renseigne toujours.
Merci en tout cas d’avoir étalé devant moi toutes ces possibilités. Ça ouvre des horizons, ça rassure aussi.
Merci
Merci pour ce retour ! On commence à parler d’intelligence émotionnelle dans le monde de l’entreprise. Avant même d’avoir compris que je faisais partie des personnes HP, j’avais identifié que l’on pouvait faire passer des messages en utilisant le bon vocabulaire. Le même contenu, une approche différente. Et je trouve fabuleux votre capacité à avoir pu expliquer ce qui vous caractérise dans votre contexte professionnel.
Belle route !
Bonjour korriganne,
J’admire ton cheminement et j’espère q’un jour tu sauras avoir les yeux rouges sans la porte fermée et même en présence de tes collègues. Ce jour-là tu feras un cadeau inestimable à ton équipes à ton organisation.
Mon expérience, à moins d’être dans un environnement malsain, est que l’immense majorité des gens accueille avec compassion une fois passée la surprise.
Quand tu sors du comité de direction pour aller pleurer aux toilettes après une aggression gratuite et malveillante d’un de tes collègues incompétent, et que le patron pense que tu es un faible…
Merci pour vos articles et initiatives Nathalie, à titre personnel et professionnel j’apprécie beaucoup.
Il est en effet important de définir avec subtilité et pédagogie afin de tenter d’éviter trop de stéréotypes ou jugements hâtifs qui peuvent avoir bien des conséquences.
J’ai eu mon diplôme de psychologue, spécialisée en psychologie sociale et du travail en 1995, même avec une solide formation en psychologie différentielle c’est grâce à la neurospychologue qui s’est occupée de mon fils que j’ai enfin compris bien des zones aveugles à moi même ! Quelques livres plus tard, et vous découvrant il y a peu de mois, j’apprécie votre démarche ouverte et généreuse qui évite de mettre dos à dos approche scientifique, statistique, et empirique ou ressenti au quotidien …
Merci infiniment Céline, je suis touchée par votre retour dans la mesure où je suis convaincue que c’est bien en collaboration et de manière collective que nous irons de l’avant dans cette thématique (et d’autres d’ailleurs)
Bonjour Nathalie, je rejoins Céline !
un grand merci pour votre travail, votre sens du partage… et surtout ce que je lis dans vos réponses votre bienveillance et votre pleine maîtrise du sujet toujours dans la nuance et la prudence et la précision… c’est tellement difficile de mettre un , des mots, des concepts…car même s’il y a beaucoup de points communs on parle de personnes toutes différentes avec un vécu plus ou moins chaotique, une éducation, un caractère…. personnellement je suis mal à l’aise avec tous ces noms, adjectifs (superlatifs) exceptés atypiques et encore atypiques en quoi?…l’intérêt pour les adultes qui n’ont pas eu la chance d’être « testés » petits c’est de trouver un ou des items , mots clés qui vont les interpeler dans lesquels ils peuvent se reconnaître…comme vous, jamais je n’aurais « Googlé » Haut potentiel, adultes surdoué, surefficient…, en revanche personnellement « trop intelligent pour être
Heureux », ou « je pense trop »… ça m’a interpellé mais après avoir rencontré une personne qui m’a dit toi tu es « »zèbre »…mais lors de votre congrès j’ai vu qu’il y a heureusement des HP heureux…. comment peut-on imaginer q l’intelligence qui est pourtant une qualité pourrait poser problème?…je n’aurais même pas pensé à taper intelligence ou hypersensibilité…il y a des intelligences…
Votre congrès et le groupe révèlent bien que malgré de nombreux points communs (troublants…)nous sommes tous différents et heureusement… d’ailleurs vous parliez de multipotentiels (I et E) (j’aimais bien…)
Le problème c’est que nous quidams avons besoin de mots pour nous exprimer
surtout lorsqu’on cherche des solutions à nos souffrances face à des professionnels par exemple à qui tu n’oses pas dire ces « gros mots »… exemple : Moi : « je pense que je fonctionne de façon atypique… » ; Le psy : « c’est à dire?… »…et bien je pense que j suis comme ça depuis tte petite…c’est mon fonctionnement …trop ..trop.. (…)… »
Alors que si on arrive informé, avec assurance, congruence on pourrait dire » voilà je pense que je suis « HP ou zèbre, ..et si mes troubles anxio-dépressifs, ma dysthemie, ma dysphorie , mes troubles de l’humeur (jargon utilisé par le pro) …venaient de mon fonctionnement et de ma difficulté à le gérer? Qu’en pensez-vous? »……
J’apprécie votre façon d’aborder le problème ici et l’écriture de votre ouvrage avec exigence, esprit collaboratif et coopératif, c’est ainsi que nous allons faire progresser les choses ensemble, Vous et votre expertise produit de votre vécu personnel et de votre travail et Nous lorsque vous nous sollicitez ainsi… ..MERCI à tous
Merci pour votre retour, oui nous sommes tous si singuliers et riches !
Bonjour Nathalie,
Merci pour votre approche, je ne suis moi-même pas du tout à l’aise avec les termes de « sur-doués » « HPI » etc…
Nous fonctionnons tout simplement différemment, et ne sommes pas « au-dessus » des autres.
Je crois que c’est pour cela que les « zèbres » ont du mal à se reconnaitre en tant que tels; ça nous met la pression…
D’ailleurs, je ne sais pas encore où me situer dans tous ces termes, et j’aimerais vraiment trouver un professionnel qui puisse me comprendre et évaluer dans quelle catégorie je me trouve..
Où le trouver ?
P.S. J’ai 66 ans et je viens de comprendre pourquoi toute ma vie je, et on, m’a
prise pour une ET .
Je voudrai en savoir plus et davantage utiliser mon potentiel.
Merci encore!
Sylviane
c’est tout le chemin Sylviane, vous n’êtes pas dans une catégorie, vous êtes vous !
Ce qui peut aider, c’est de bien vous comprendre et peut-être avec l’aide de quelqu’un afin de vous situer dans votre mode de fonctionnement et dans vos besoins, pas nécessairement de mettre un mot précis. Et d’expérience, cela évolue avec le temps et l’intégration de sa vrai nature.
Voilà un panorama très complet de cette ethnie bizarre des « Câblés différemment ». Encore un autre terme pour désigner et tenter d’appréhender une population qui a mon avis ne sera jamais totalement comprise par la Société au sens large.
Ceci dit il y a tellement de clichés et de tabous sur le concept de quelqu’un qui serait « plus », « plus intelligent », « plus doué ».
Il s’agit en fait de « différence », de l’idée d’un « autrement ».
Avoir un cerveau qui fonctionne différemment, et des émotions plus intenses.
Déjà que le monde scientifique ne sait pas encore exactement comment fonctionne le cerveau dans sa configuration « normale ».
On est pas sortis de l’auberge, si vous permettez cette familiarité.
Ceci dit je ne connaissais pas le concept « philo-cognitifs », j’ai appris quelque chose :).
Récemment, via la communauté TEDx j’ai découvert la distinction entre « surdoué laminaire » et « surdoué complexe ». Je m’identifie comme « complexe ».
La question à 10000 dollars : comment utiliser notre singularité pour nous épanouir et trouver sa place dans notre société?
On commence à découvrir l’outil, maintenant il faut apprendre à l’utiliser, sans se blesser.
Tout un programme.
Bonjour Christine,
l’objectif de l’article était de faire le point sur la terminologie 😉 Et effectivement, on peut difficilement imaginer que tout le monde comprenne comment nous fonctionnons. Les gens ont déjà du mal à se comprendre eux-même ou au sein d’une même famille, pourquoi s’engageraient-ils à comprendre une petite partie de la population. J’ai la conviction qu’il nous incombe d’expliquer notre mode de fonctionnement pour avancer ensemble.
Pour le reste de vos questions, une série de réponses se trouvent dans d’autres articles, une autre série fait partie du livre que je suis occupée à écrire basé sur mon programme https://emotifs-talentueux.com/neuf-etapes-pour-hypersensibles/
Bonjour Christine
Le livre intitulée « le philo-cognitifs » évoque de manière approfondie les différences et caractéristiques des profils laminaires et complexe et repose sur des études approfondies sur le sujet.
Merci pour cette précision Claire, je songe à me procurer le livre
Je me demande si on pourrait pas parler de « discognitif », j’ai bien écrit dis (indiquant la différence) et pas dys (évoquant une souffrance ou un trouble).
Voilà ça m’est passé par la tête en vous lisant.
Merci pour toutes les réflexions et bonne journée
Potentiel spécifique ?
Pouvez-vous placer votre question (je vois un ?) dans un contexte Madeleine … deux mots ne me suffisent pas pour réagir efficacement.
Bonjour Nathalie,
Je pense juste qu’elle propose une équivalence de plus pour ne pas dire surdoué 😉
bonjour, et merci Nathalie. jai 35 ans et j’ai connaissance de ma douance depuis très jeune grace a ma mère. Ne sachant comment gérer mon hyperactivité physique et cérébrale ma fais passer des test .
il y a une souffrance a ne pas savoir comment entrer dans les moules et des tas de frustrations ; jusqu’à découvrir que les defauts bien employés peuvent etre des supers pouvoirs.
Dans la recherches et les actions afin de s ameliorer … je souhaite a chacun de toujours voir le bon côté. amicalement …
cynthia
Bonjour Cynthia, c’est toujours souffrant de rentrer dans le moule et épuisant ! Il n’y a pas de défauts, il n’y a que des points de vigilance qui nlous permettent de mieux nous connaître de nous connecter à nos besoins et donc d’agir en conséquence. Certes un chemin mais combien essentiel.
Bonjour Nathalie, merci pour ce rappel pertinent de différents termes utilisés pour définir notre communauté qui a dû patauger plusieurs années pour arriver au bon port!
Les termes développés récemment sont eux aussi adéquats pour faciliter la compréhension ou l’acceptation de cette différence..
Cela dit il est temps que l’ensemble des professionnels, les chercheurs et les experts dans ce domaine en particulier de se réunir, discuter et poser un terme unique et reconnu au niveau international et intégrés définitivement au dernier DSM pour en finir une fois pour toute.
Merci Salhi, je pense que c’est utopique de penser qu’un consensus verra le jour parce que je n’ai pas le sentiment qu’il y ait une intention pour cela d’une part. Que certains y voient des enjeux également. Et d’autre part, je crois aussi qu’à chaque étape de la découverte, certains termes nous semblent plus appropriés qu’à d’autres moments. Et j’ai le sentiment que nous allons encore en découvrir une série (l’occasion de mettre l’article à jour dans le futur) … vive la créativité 😉
Jolie synchronicité! J’étais justement en train de me perdre dans ces termes, définitions etc ! Donc un grand merci pou votre article.
Je sais que je suis hypersensible. Et je me retrouve aussi dans le livre « je pense trop » de Christel Petitcollin. Ma naturopathe m’a interpellé la dernière fois en parlant de surefficience mentale. Et là je suis restée scotchée ! Depuis, beaucoup de flou et de confusion pour moi.
Si je comprends bien, pour faire le tri, il faut passer un bilan avec un test de QI?
Merci encore.
Bonjour joelle,
je ne dirais pas qu’il FAUT faire le bilan. Mais ça peut être une option. Cela dit avant de faire la démarche, j’invite à se renseigner, à lire, questionner pour mieux comprendre de quoi il s’agit quand on parle de douance.
Merci pour ces éclairages très intéressants qui viennent alimenter ma propre réflexion…Je suis sans doute hyper sensible…et à la faveur de rencontre avec des hpi…on me dit peut être hpi…Je suis en réflexion pour passer le fameux test mais à 53 ans sans que rien avant ces deux dernières années n ait vraiment fait tilt pour moi qui me qualifie de laborieuse je m interroge beaucoup. Étant de plus en phase importante de développement personnel depuis un burn out en 2011… qui a ouvert beaucoup de portes …cela entretient le questionnement et la confusion. Bref cela reste cependant passionnant de connaître simplement son mode de fonctionnement pour mieux interagir avec les autres. Le terme d emotifs talentueux me convient très bien
Merci Corinne, c’est un chemin qui demande du temps. L’essentiel est de ce fameux retour à soi (et le burn-out en est un bon déclencheur) se qui est important c’est de repérer ses modes de fonctionnement dans les différentes grilles de lecture, ensuite voir si un bilan et/ou un accompagnement dans ce sens peuvent être un plus pour vous, ou pas.
Bonjour Nathalie,
parler d’un QI de 145 sans donner l’échelle de référence ne veut pas dire grand chose.
J’ai vu des tests qui s’arrêtaient à la limite supérieure de 150, d’autres qui vont à 170 ou plus…
L’étalonnage est important.
Bonjour Michel,
effectivement, cela dit l’objet de l’article n’est pas celui là.
Bonjour,
Je me demandais s’il y avait différents « degrés » de douance. Je me reconnais souvent dans toutes les explications que l’on donne au sujet de ces personnes, je me suis toujours sentie différente et souvent incomprise mais de manière générale, c’est assez passé inaperçu. J’ai eu une enfance, une adolescence et une scolarité normale malgré cela.
Ma deuxième question est : est-ce que ce ne serait pas une tendance en progression? J’avoue que ma vie a changé le jour où j’ai lu que le monde était dominé par un fonctionnement de pensées qui n’était pas le mien mais que j’étais loin d’être seule. Mais depuis quelques temps, j’ai l’impression que les nouvelles générations développent une sensibilité + forte qu’auparavant. Etes-vous en mesure de dire si la proportion de HP augmente?
Merci
Bonjour Alison,
il y a différents degré de douance effectivement. Et il y différents degrés d’adaptation au monde qui nous entoure, quand cette adaptation est vraiment très importante on en vient à de la sur-adaptation.
Je pense que c’est surtout la communication autour du Haut Potentiel qui évolue. Et je fais la différence avec l’accueil de sa sensibilité qui est mieux acceptée (du moins dans certains pays) aujourd’hui hypersensible ou pas.
Belle soirée
Bonjour,
pile poil les réponses aux questions que je me posais notamment sur les liens HPE/HPI et réciprocité, automatisme ou pas pour mieux appréhender et observer qui je suis et mon environnement 🙂 merci !
Avec plaisir Adeline
Évitons d’utiliser les termes hpi hpe. Raymonde hazan c’est un peu le Donald Trump de la douance, ça fait du bruit mais ça sent mauvais.
Bonjour et merci pour ces éclairages qui alimentent ma propre réflexion. Je suis sans doute une hyper sensible…mais à la faveur de rencontres avec des hpi…on me dit aussi peut être hpi…. cela me questionne beaucoup évidemment même si rien avant ces deux dernières années n avait fait tilt pour moi ou d’autres. Je me suis toujours qualifiée de laborieuse . Je vais sans doute passer prochainement le test n’aimant pas les questions sans réponse. Pour autant étant en phase importante de développement personnel depuis un burn out en 2011, je me demande si cela n entretient pas le questionnement, la confusion…Bref , connaître son mode de fonctionnement reste passionnant pour mieux interagir avec l autre. Et j’aime beaucoup personnellement le terme d émotif talentueux .
Bonjour Nathalie,
Merci infiniment pour tout ce que vous partagez.
J’aimerai passer un test pour être « fixée » sur la question. J’habite en France et je ne sais pas comment chercher un centre ou un professionnel à même de réaliser cette analyse.
Avez-vous une piste ? Un terme à rechercher peut-être ?
Encore merci 🙂
Bonjour Jo,
en tapant « bilan haut potentiel » vous aurez sans doutes des pistes.
Cela dit, une autre possibilité est de vous renseigner dans des associations et surtout auprès de personnes concernées qui pourront vous faire part de leur expérience. Une fois en contact avec le psy, écoutez-vous et soyez certaine de vous sentir en confiance !
Merci beaucoup !
Bonne journée 🙂
Merci Nathalie, un article qui arrive à point nommé quand un « cahier des charges » à fait sortir le terme de « Philo-cognitifs »… STOP ! Comme toi je suis pour le retour aux sources et retour au je(u) : au-delà des mots c’est juste trouver la grille de lecture qui nous parlera assez pour se reconnecter à soi…
C’est vrai que j »aime bien zèbre c’est mignon, ils ont des rayures qui font un peu penser à nos neurones, dans leur atypisme et leur unicité, et ça fait un signe de « ralliement » qui ne passe pas par la quête sans fin d’une nouvelle étiquette qui ne fera de toute façon jamais l’unanimité…
Après si je peux jouer aussi je propose EfferveScience ^^ !
Mais l’essentiel reste de se (re)connaître 🙂
Tout à fait sandra ! L’essentiel est de se (re)connaître ! Et je crois que cela passe par différents stades pendant lesquels certaines appellations auront plus de sens que d’autres !
Bonsoir Nathalie, je vous ai découverte en 2018, en parrallèle de ma douance, le bilan QI vient d’etre fait, c’est donc tout frais! Comme vous le dites, il faut du temps…..
C’est drôle, ce qui m’apparaissait plutôt clair avant le diagnostic, me parait à présent plus opaque, et en effet, cela tient en partie à toute cette terminologie! Savoir, maintenant que nous voilà concretement concernés par la question, quel mot adopter pour soi, et parfois aussi pour les autres comme vous le dites très justement.
Cette integration de la douance, qui ne change rien à ma vie et qui pourtant change tout car elle remet tout dans une nouvelle perspective, c’est une experience unique pour chacun je crois, il faudrait presque s’inventer un terme rien que pour soi pour s’y reconnaitre vraiment, tant nous sommes à la fois si semblables et differents! Merci pour vos articles et votre travail sur ce theme.
Comme vous le dites si bien, ça ne change rien et ça change tout : un nouveau regard très souvent.
Et ça prend du temps, vraiment car il y a toute une relecture de vie, une compréhension différente des évènements, des perspectives nouvelles. C’est comme s’il fallait un nouveau réglage et un mode d’emploi à adapter 😉 Belle route.
J’ai été repérée HPI il y a 3 ans. Je le voyais chez mes clients/patients mais il a fallu une tierce personne expérimentée pour me faire prendre conscience du mien. Je ne ressens pas le besoin de faire le test. Les livres et informations trouvées sont suffisamment parlantes. Je me retrouve, cela fait sens, depuis mon enfance. Cela met de la lumière sur des difficultés, incompréhensions rencontrées tant dans le domaine professionnel, que privé, familial et affectif.
Ce que cela a changé ? un positionnement intérieur différent. Je m’accepte de plus en plus dans cette différence et cela m’a ouvert des portes, des possibilités et donné des « autorisations ». Cela me donne un appuis pour me lancer en tant qu’indépendante. De cette manière, je vais pouvoir déployer ce HP qui avant était complètement renié de ma part.
Comme vous le mentionnez, la terminologie n’est pas ce qui est le plus important. C’est le retour à soi ! son vrai soi !
Je ne ressens pas le besoin d’en parler autour de moi
Tout à fait. Le retour à soi. Merci
Bonsoir Nathalie,
je tiens à préciser que je ne sais pas de manière tangible si je suis concernée ou pas. Je suis en recherche et depuis très peu, enfin, franchit le pas pour en finir avec ces questionnements. Dans quelques semaines, je vais faire ma passation. Je me permets toutefois de répondre à votre article (bien que j’ai pu noter qu’à travers les blogs et autres, tant qu’on n’est pas de l’autre côté, notre avis n’est pas trop pris en compte).
Personnellement, je ne me reconnais pas derrière les appellations de « surdoué » qui reflète quelque chose d’inaccessible et puis, je crois que nous sommes tous doué en quelque chose que l’on soit ou non concerné par le haut potentiel. Un peu comme vous le décrivez avec les émotions.
L’image du zèbre me plaît d’avantage car il y a quelque chose de poétique. Et moi qui pense en image, qui aime faire des liens entre des mots de part les images qu’ils évoquent, ce terme de « zèbre » me rappelle que l’on est un animal doté de capacités impressionnantes et cela ne diminue en rien les capacités des autres animaux qui nous apprennent énormément de choses sur le comportement, les capacités de survie, entre autres choses.
Mais surtout l’image, car il y a dedans l’image de la liberté, l’idée que visuellement le zèbre montre sa différence à travers ses rayures ainsi que celle d’appartenir à un groupe constitué de zébrés avec leur particularité.
Enfin voilà^^
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire.
Merci aussi pour vos articles qui permettent de voir que l’on est pas seul avec nos raisonnements.
Merci pour votre retour Alyalis, vous mettez clairement en avant le fait que toutes les terminologies peuvent avoir leur utilité dans ce processus.
Bonjour Nathalie,
Merci pour cet article, et pour tous les autres que je lis toujours avec un grand intérêt. Mon aventure avec la douance a commencé il y a 5 ans, grâce à mon fils de 18 ans.
Et ça a été comme une révélation pour moi, car j’ai compris tellement des choses sur mon existence, mes réactions, mes choix, ma façon de faire et d’être. Toutes ces choses que je pourrais enfin résumer en un seul mot: l’hypersensibilité. Mais ce qu’il m’avait frappé encore plus c’était justement le fait de m’avoir dit: « je suis normale ». Je suis différente, parfois « bizarre », mais NORMALE. Et j’ai retrouvé ce point concernant la « normalité » dans de nombreux de vos articles. Cela m’a rassuré. En ce qui concerne l’appellation, j’ai toujours beaucoup de problème avec HP, ou HPI ou surdoué. Je pense que « émotif talentueux » me convient le mieux. Mais là de nouveau il y a un problème : talentueux qui me fait penser immédiatement aux grands œuvres d’art … Aujourd’hui, j’ai compris mon fonctionnement, cela m’a apaisé, et m’a permit de prendre le contrôle de ma vie qui est devenue belle et pleine de sens. Mais parfois il m’arrive, toujours et encore, d’avoir des regrets d’être hypersensible. Ce n’est vraiment pas toujours facile. Parfois, je voudrais juste vivre, pouvoir profiter de ce qui m’arrive, sans me poser constamment des questions existentielles. C’est tellement fatiguant. Mon chemin est donc encore long, mais au moins je sais dans quelle direction je dois avancer. Amitiés
Oui tellement apaisant de se dire que nous ne sommes pas fou Daria.
Quant à l’hypersensibilité, elle peut être une force, cela s’apprend, une question de pratique et de temps.
Belle route à cvous
Merci pour cet article, je n’ai pas vraiment de question, mais un commentaire : je suis contente de voir que vous mentionnez aussi les « comorbidités » du HPI. En effet, dans ma pratique clinique de pédopsychiatre, je vois souvent des enfants HPI qui souffrent de comorbidités. On connait assez le TDAH, les dys, mais moins le TSA dans sa définition actuelle (celle du DSM-V) et toutes les prises en charge et aménagements possibles pour le TSA. Ces enfants HPI qui consultent présentent souvent des difficultés émotionnelles, sociales, qui ne sont pas à attribuer au HPI seul et si le TSA n’est pas dépisté, ils se privent (et leur famille aussi) d’un soutien adapté qui leur serait précieux.
Merci Séverine, je trouve essentiel de le spécifier même si j’adhère plus volontiers au terme « Twice Exceptional », une fois de plus c’est personnel.
Tanya Izquierdo en parle bien dans son livre.
Ce qui caractérise les intelligences atypiques ne relève pas que du qualitatif :
(Cad, pertinence, cohérence combinées à de la divergence, flexibilité des approches diversifiées multidimensionnelles et multireferentielles)
mais également du quantitatif
( cad de la fluidité des types de réponses, de la durée et profondeur de la concentration, de la capacité de travail etc)
Et de la conjugaison paradigmatique et syntagmatique du qualitatif et du quantitatif.
Sans fatigue réelle. Au contraire.
Puisque précisément l’activité neuronale apporte une satisfaction : un confort.
En espérant apporter une réassurance aux personnes intéressées.
Bien cordialement
Danielle CAMONIN-GERMANI
Quel lien faites-vous avez l’article qui vise à clarifier les terminologies utilisées Danielle ?
Proposer un confort émotionnel à vos lecteurs
Cad s’accepter
Sans se comparer ?
Bien cordialement
DCG
Mon blog vous donnera des pistes mais également les conférences données lors du congrès Douance.
http://www.congres-douance.com
Bonjour Nathalie,
J’ai été suivi par plusieurs psychiatres depuis 30 ans.
L’école une catastrophe, je ne m’y sentais pas vraiment à ma place.
Les autres élèves se moquaient de moi et pire encore.
Mes parents ne me comprenaient pas non plus.
A 17 ans je suis parti vivre dans la rue pendant 1 an,pour me retirer de la société.
A 25 ans mon psychiatre m’a fait passer des tests et m’a qualifié d’hypersensible, à l’époque je ne savais pas de quoi il s’agissait donc je n’ai pas continué à voir ce psychiatre.
A 29 ans j’ai passé un bilan de compétence afin de trouver une reconversion professionnelle suite à des problèmes de santé.
La surprise, la première question de la psychologue après avoir passé les tests à été de savoir si je ne m’ennuyais pas ans mon travail.
Je lui est demandé à mon tour pourquoi elle me posait cette question et elle m’a répondu que j’avais un Qi > à 130 et que je pouvais choisir ce que je voulais comme orientation.
J’ai passé un bac pro, puis un BTS en informatique, je suis devenu cadre mais là encore problème relationnel.
Puis l’ennui est revenu, plus rien d’intéressant, pour moi j’avais fait le tour et je devais passer à autre chose.
Depuis 1 an je suis référent technique et cela ne me convient as, trop ennuyeux.
On ne comprend pas que je puisse travailler dans la pénombre, les portes fermées.
Le bruit m’empêche de me concentrer et je ne supporte pas la lumière des néons.
J’entends les chuchotements ou messes basses comme on dit, cela me dérange beaucoup.
Je ne sais toujours pas qui je suis.
Voilà.
C’est un chemin parfois long Patrick, un pas à la fois. Se découvrir et s’autoriser à être soi est tellement important
Merci Nathalie.
J’ai lu le livre les petits pas.
Mais j’aimerai que cela soit plus rapide.
Ma thérapie est basée sur l’estime de soi, la méthode utilisée est L’EMDR.
Quant au traitement, antidépresseur 20mg, anxiolytiques 50 mg, theralene.
Ai-je vraiment besoin de ce traitement qui dure depuis plus d’un an et demi.?
J’ai l’impression de ne plus pouvoir réfléchir et je sens que ma mémoire en a pris un coup.
Je n’ai pas la réponse Patrick, et elle est certainement plus vaste qu’un simple oui ou non. Dans un premier temps, c’est à votre thérapeute et médecin qu’il serait important de poser la question et de faire part de votre ressenti. Un pas à la fois, cela peut être frustrant et parfois c’est en lâchant que tout avance …
Merci pour cet article et la précision sur les 20% d’hypersensibles qui ne sont pas nécessairement surdoué. J’ai beaucoup de mal à trouver des informations et groupes d’échanges sur cette population dont je fais partie. Je me demande si les « solutions » pour gérer le côté douloureux de l’hypersensibilité chez le surdoué pourraient s’appliquer à l’hypersensible doté d’un QI normal. Merci
C’est tout l’objectif du congrès Douance Malika. Et nous avons un groupe sur facebook.
Oui toute une série de pistes destinées aux hypersensibles sont communes aux HP et non HP !
Ayant découvert ma « différence » à 68 ans il y a 2 ans, je m’aperçois que c’est l’hypersensibilité qui me pose problème, et cela ne s’arrange pas avec le temps. Mais comprendre enfin pourquoi il y a ce bonheur et ce soulagement dans les échanges avec d’autres zèbres ! Ce sont des communications d’esprit à esprit, sans interférences dues à l’âge, au sexe ou à l’éducation, sans rapports de séduction homme/ femme….mais toujours fondre en larmes pour un oui ou un non, se sentir si impuissante devant les aberrations multiples que je sens venir, ces pertes de temps quand il y a urgence, ces décisions contraires au bon sens…malheureusement l’hypersensible étant aussi naïf, crédule et idéaliste ! Heureusement j’ai une psy BIENVEILLANTE, c’est énorme pour moi. Courage les zèbres !
Oui merci à ces professionnels qui savent accueillir et écouter avec bienveillance
Je croyais avoir réussi à « me mettre à l’abri » en me connaissant de mieux en mieux Nanou, mais ce que vous décrivez est complètement ce que je vis maintenant! Aberrations et pertes de temps tellement absurdes! Et je n’ai plus envie de me taire, donc cela mène au conflit… Mais je garde confiance, d’autres clés me seront accessibles!
Bonjour,
J’apprécie toujours vos réflexions, toutefois je suis étonnée de votre volonté de taxonomie ? quel est l’intérêt de « classer » « étiqueter » « renommer » ce qui ne sont que des spécificités personnelles ? je refuse les cases trop étroites pour les personnes et moi même.
Thérapeute depuis plus de 30 ans, recevant de nombreux patients en questionnement, souvent vis à vis de leur fonctionnement HPi, je ne retrouve plus aujourd’hui d’appétence à chercher le pourquoi.. une fois le score Wisc attesté … mais j’aime trouver des « comment » faire pour aider chaque sujet dans le quotidien à partir d’une vision phénoménologique.
Que l’on s’appelle, Pierre, Paul ou Jacques, notre dénominateur commun doit rester notre humanité.
Je suis bien d’accord avec vous Sabine, le « comment » est essentiel. Je ne vois aucun intérêt à classer et encore moins à étiqueter, néanmoins pour une série de personne le fait de s’identifier, ne fut-ce qu’un temps, à une catégorie de personnes fonctionnant d’une certaine façon peut répondre à un besoin d’appartenance. Pour d’autres, certains termes peuvent être plus facile à porter. Libre à chacun de vérifier ce qui est juste pour lui.
Merci beaucoup pour cet article, qui éclair et relativise l’importance des dénominations. Le truc c’est qu’au départ pour la ZHP-Truc hétérogène que je suis, la précision du mot, c’est super important. Limite vital. Mais depuis que je sais cela, j’ai appris a relativiser et accepter que les mots demeurent flous, ou multiples comme en l’espèce.
La multitude des dénomination révèle aussi la multitude de configuration des hauts potentiels. On pourrait aussi dire haut potentiel de résilience, d’adaptation, ou d’emmerdes, quand le truc qui vous pousse irrépressiblement à vous mêler de sauver le monde, l’autre, vous mets dans les pattes d’un prédateur narcissique ou vous aliène le groupe.
Aujourd’hui, je préfère dire, lors d’un coming out, « je fais partie des gens dont le cerveau fonctionne un peu différemment, ce qui peut occasionner quelques troubles / malentendus / étonnement … » Comme tout le monde a entendu parler de ces gens qui pensent différemment sous un angle incluant souvent du pathos, ça apporte des hochements de tête compréhensifs, et une originalité mieux acceptée. Je n’ai pas encore trop oser expliquer ma phobie sociale, car j’espère lui régler son compte maintenant que j’en comprends les sources (sentiment d’illégitimité, de décalage, ennui total au cours de petites conversations de salon…ou consternation de l’auditoire que je me lance enfin sur un sujet – trop d’infos globales et transversales, je les perds…)
En tout cas, quel que soit le point d’entrée de votre nouvelle identité, prenez-le comme une plate-forme, un pas de tir, duquel s’ouvrent des portes dans toutes les directions, qui chacune vous ramènera en douceur au cœur de votre identité après une exploration. Se savoir différent, quel que soit le nom donné à cette différence, c’est à terme libératoire, déculpabilisant, c’est nourrissant pour faire éclore un potentiel qui ne peut sans souffrance demeurer inactif.
Se faire accompagner, coacher vers la connaissance de ce potentiel et vers quelles directions le votre, propre et singulier, vous conduira est un plus.
Je me permets de conseiller à ceux qui lisent en anglais un ouvrage nommé « the gifted adult: A Revolutionary Guide for Liberating Everyday Genius. » De M.E Jacobsen. Everyday Genius, un nom de plus! Je ne sais Natahlie si vous l’avez lu, mais il me semble être dans l’esprit de vos propositions, que je trouve joyeuses, d’aller à son rythme vers sa réalisation personnelle en assumant cette identité riche et originale.
Merci Sohéli, tout un chemin que vous décrivez bien !
J’ai le livre mais je ne l’ai pas encore lu 😉 Merci pour le rappel
La spécificité de la douance n’est pas que qualitative ( flexibilité) mais quantitative ( fluidité) et s’exprime par la capacité d’écart dans la compréhension, c’est dire par rapport à une norme.
Danielle CAMONIN-GERMANI
Depuis 1994 existe un document (recommandation 1248, Eurotaltent) de l’UE qui stipule qu’il serait préférable d’établir un seul terme pour la douance. Le HP, haut potentiel, offre l’enorme avantage d’être prèsque le même en anglais aussi bien qu’en allemand (high potential, hohes Potenzial) et implique jusquement que la réalisation d’un potentiel n’est pas donné, qu’il faut un effort malgré un potentiel inné. Les autres dénominations servent soit à décrire certains aspects (précocité pour les enfants en accord avec Binet) ou, malheureusement, à faire la publicité pour ceux qui les développent (HPE). « Zèbre », pour moi est encore un terme qui permet aux enfants de s’identifier à une image qu’ils comprennent. En ce qui concerne les « twice exceptional », ils étaient bien décrits par J.T. Webb, mais c’est également connu que le potentiel peut amener à développer une dysgraphie (il est pour certains enfants tropf facile d’associer son et lettre, donc ils prèfèrent de développer un code à part ou de déterminer le patron, genre chaque deuxième lettre est un tel; ceci sort de la littérature scientifique, quelques cas cliniques). Sinon j’ai l’impression qu’il est très en vogue de ne pas être HP tout simple, il faut y ajouter une couche. Et beaucoup de professionnels confondent toujours par manque d’information un vrai autiste avec un HP aux traits d’Asperger, donc « high functional autism ». Quand à l’intelligence émotionnelle, par définition en psychologie, elle est plutôt un facteur stabilisant la personnalité puisqu’elle sert à gérer les émotions (Gerrig, 2015), tandis qu’il est largement reconnu que le taux de personnes hypersensibles s’élève à entre 10 et 15 %. Si on fouille la littérature scientifique on trouve pas mal d’explications et de définitions. Mais, comme la plupart d’HP est créative, bcp d’entre eux prèfèrent de développer un synonyme qui correspond à leur cas spécifique.
Merci pour ces précisions Nicole
Bonjour. Je suis hypersensible, en décalage. En dépression aussi. Angoissé. Certainement pas intelligent ou doué. Je pense tout le temps.
Et puis après…?
Bonjour Xavier, il me semble important de consulter un professionnel de la santé avec qui vous vous sentez en confiance. Il n’y a pas de recettes miracles, une compréhension de votre mode de fonctionnement et une écoute de vos besoins vous aideront sur le chemin.
Bonjour madame et merci de votre attention. C’est ici que le plus difficile commence. Répéter difficilement toujours et encore la même chose et faire face à de l’incompréhension, de la crédulité, de l’ignorance, des jugements déplacés, et puis soudain un espoir… Quelqu’un qui semble comprendre mais qui m’avoue ses limites. Vers qui se retourner, en étant sûr que LE professionnel va dans la bonne direction sans faire de faux diagnostic de bipolarité, dysthimie, lypémanie ou je ne sais quoi encore…. Donc je n’avance pas et je reste chez moi (ou au boulot…)
Merci Nathalie,
Depuis j’ai découvert ces modes de fonctionnements, ma vie a énormément changer. En fait simplement le fait de mettre un premier mot, de voir que ça existe, de reconnaître un mode de fonctionnement reconnu et le fait de ne pas être seul change tout. L’acceptation de soi passe par cette validation de soi par soi, et l’amour de soi passe aussi par là. Enfin, merci de diffuser tes articles.
Adrien
Oui Adrien, merci pour cette reformulation pleine de sensibilité. Ne plus se sentir seul comme si on était fou !
Hello Nath. Très clair ton article . Merci et bonne continuation
Bonjour Nathalie (asteen 😉 un peu trop anglophone pour moi mais bon, mais c’est sans importance ).
Prenons avec un plaisir non dissimulé la parole que vous nous offrez par votre site et vos articles.
En effet je me suspect d’en un être un beau, avec ses belles rayures, sa pensée arborescente, sa sensibilité et sa perception aigue des choses, qui confine parfois au don mediumnique. (D’ailleurs à ce propos je me soumettrais bien à des tests pour voir lol).
Le Zèbre, phénomène de ce début de millénaire ? Et pourquoi pas l’avènement d’une nouvelle conscience en opposition des dérives de ce monde.
Le livre de Christel Peticollin, a l’époque ou je m’interrogeais sur le flots incessants de pensées que je n’arrivais plus à maitriser, fut une révélation pour moi.
La Société occidentale actuel tend à briser le schéma classique familial. Le formatage des esprits se modifie, et la barrière entre les 2 cerveaux se dilate (dans mon cas absence du père dès l’âge de 8 ans)
Enfin ! Pourquoi cette image d’extra terrestre, de mec dans la lune, a part, souvent incompris. Qui est cette personne qui réfléchit trop, analyse certaines choses dans les moindres détails, capable du meilleur dans la complexité, comme du pire, souvent dans la simplicité et la banalité de la vie quotidienne .
Tout cela, il a fallu le découvrir, apprendre à piloter la machine, et parfois aller jusqu’au porte de l’enfer car la machine non maitrisée peut s’emballer, vers le côté le plus sombre de la force.
Mais le plus important finalement, est ce qu’on découvre, c’est l’évolution.
Le cerveau du zèbre, en besoin permanent d’apprentissage, de décortication, peut nous amener a une tel réalisation, matérialisation de soi.
Il nous permet d’aller vers l’essentiel, la source, l’équilibre.
Se sentir partie intégrante de l’énergie qui meut le monde, se retrouver à travers les paroles d’un maître, Lao Tseu, dans le Tao.
Percevoir les coïncidences miraculeuses (James Redfield), expérimenter la force de l’intention (neuroscience, physique quantique, Joe dispenza), saisir que le grand miracle de la vie, c’est de pouvoir matérialiser une idée, un sentiment, l’Amour, évidement. Saisir que les grandes religions de ce monde sont toutes liées par le même fil conducteur (Gounelle).
Comprendre l’importance de la conscience de masse, somme de toutes les consciences, dont le monde n’est que le reflet (James Redfield, Asimov)
Recomposer sa famille, de zèbres évidement.
Et pour finir, jouer l’Alchimiste (Paulo Coelho)
Je vous salut donc, amis zèbres, peut être faisons nous partie de la même famille d’âmes
Au plaisir d’échanger constructivement aux prises de consciences.
Ps: une forte pensée et des gros bisous a ma soeur de coeur zèbre, coach de vie et psycothérapeute . Certains liens sont inexplicablement indestructibles
Bonjour,
Très bon texte qui résume bien tout ce bazar…
Ma question :
Vais je m’emmerder toute ma vie à tenter de faire comprendre l’évidence ?
Merci, olive
Bonjour Nathalie et merci pour ce bel article éclairant tout en finesse et synthétique. J’ai bien aimé les touches d’humour, ex : « Je n’ai pas le sentiment que de dire que vous êtes un zèbre lors d’un entretien de recrutement soit nécessairement bien perçu » 😀 !
Personnellement, j’utilise le terme « surdouée » lorsqu’il s’agit de faire mon coming-out (« J’ai été diagnostiquée surdouée il y a quelques années ») ; j’explique en quoi cela consiste et ce que cela signifie au quotidien (que je suis plus sensible que la moyenne, que je pense et réfléchis différemment, que mon cerveau n’est pas câblé pareil etc) et uniquement avec des personnes de confiance, c’est-à-dire mes amis qui ne vont pas me juger ou me traiter différemment par la suite. Il y a des personnes que cela a soulagé de savoir ! Par exemple, ils ne comprenaient pas que j’ai souvent un temps d’avance dans la conversation, comme si j’avais déjà deviné ce qu’ils allaient dire, et c’était difficile à vivre pour eux. En couple c’est important de le dire si on est confiance (c’est à souhaiter!), car l’autre comprendra mieux notre fonctionnement et nos réactions.
Il y a des personnes de ma famille à qui je n’ai rien dit, parce qu’il y avait déjà de la jalousie entre cousins quand on connaissait mes résultats scolaires, et ça m’a laissé des traces.
Concernant le terme « philo-cognitif », à priori je lui trouve une résonance un peu mentale, ce n’est que mon point de vue et cela n’engage que moi : « cognitif » me renvoie aux processus mentaux et « philo » me renvoie à quelque chose d’intellectuel, même si que le mot philosophie en grec ancien signifie « amour de la sagesse ». Ayant été traitée d’intello une bonne partie de mon adolescence au collège à cause de mes bonnes notes, je préfère des termes moins axés sur le mental. il faudrait sans doute que je lise le livre en question pour me faire une idée plus précise des motivations de l’auteur de cette appellation.
Bonjour,pour ma part je découvre que beaucoup de facteurs que vous avez évoquez me concerne tel que :
Se sentir toujours décalé
Souvent jugé comme bizarre
Considéré comme « gogole »
alors qu’en fait si je voulais être arrogant, humiliant et condescendant, cela me serait facile, mais bref le sujet n’est pas là. Si je commence à prendre conscience de mon » état » c’est grâce à femme qui est assurément HP et E.T.
Toute ma vie on m’a dénigré et fait comprendre que j’étais nul. Alors que peut-être c’est juste que je fonctionne dune façon différente, enfant on m’avait diagnostique un QI supérieur à 120 mais malgré ça cela ne m’a pas empêcher d’avoir une scolarité compliquée.
De puis toujours je n’ai cessé d’être un » créatif » écrire des poèmes ou des scénaris pour des jeux de rôles, inventé des trucs, écrire un bouquin (en cours), créé de la petite maroquinerie avec du cuir récupéré ( sacs à main, porte&clés, etc…). Lorsque je créée un objet, je le visualise mentalement et seulement après l’avoir retourner dans tous les sens un million de fois je le couche sur papier.
Si c’est ça être HP ou E.T …
Alors OK peut-être que ma femme a raison.
Mais SVP Nathalie pourriez-vous me donner votre avis ? Car pour moi tout ça c’est du chinois, merci d’avance
Bonjour Rodolphe,
il y a indéniablement du talent dans ce que vous exprimez ! Et c’est ça qui est le plus important, comment vous faire confiance dans cette voie.
Belle route à vous
bonjour,
Suite à des tests, on a déterminé un quotient émotionnelle élevé ainsi qu’un QI >125, par contre je ne suis pas hypersensible, j’ai une grande confiance en moi.
Mon problème se situe au niveau de ma rapidité d’apprentissage et de l’ennui qui survient, ce qui m’oblige à changer de missions assez souvent, ce qui provoque des problèmes de relations avec ma direction, en effet , je travaille pour une ESN.
Dans ma vie, j’ai toujours été décalé par rapport aux autres, au monde qui m’entoure, avec une grande facilité pour comprendre les personnes, souvent elle se confie à moi.
Pourriez vous me donner votre avis ?
Bonjour,
merci pour votre message. Quand je donne mon avis, il est important pour moi d’avoir un dossier et son contexte ce qui ne peut pas se faire via messages. D’autant que la question que vous me posez étant très ouverte. Cela dit vous mentionnez que vous avez une grande confiance en vous et une facilité pour comprendre les autres, ce sont là deux magnifiques ressources pour aller de l’avant
Bonsoir,
Je me retrouve totalement dans ce que vous partagez.
De ma vision des choses, je préfère le terme hyper sensorialité à hyper sensibilité (que beaucoup de personnes traduisent par « sensiblerie ») ma psy partage cette approche. Etre hyper sensoriel n’exclue pas notre hyper émotivité étant donné que nous sommes relié constamment à un état vibratoire un peu plus subtile que les cerveaux gauches.
Pascale
J’y parle dans mon livre, un peu long à développer ici mais en bref le terme hypersensibilité est presque devenu générique. Les 5 hyperstimulabilité de Dabrowski sont très parlantes à cet égard.